LA SOURCE
NOVEMBRE 2017
AUDIO
Mon ami, mon aimé, en ta présence, où que tu sois, je suis avec toi et je suis toi.
Le temps est venu, rappelle-toi, de retrouver ce que tu es en vérité et en éternité. Le temps du Serment et de la Promesse se dévoile en toi. En le Cœur du Cœur, ayant trouvé la Source de ta Source, devenant ce que je suis, je t’accueille en mon sein comme je suis en ton sein. Alors, mon ami, mon aimé, en le silence et la paix de cet instant présent qui dure chaque instant et chaque temps, en le silence de la Vérité, laissons la Paix, la Vérité et l’Éternité apparaître en ce lieu comme en le lieu de ton cœur, avec la même égalité et la même intensité. Là où la légèreté prévaut, là où la Joie est l’indicible bénédiction de ta Présence, sans fards et sans détours, là où toutes les formes sont tiennes, là où ta conscience, là où tu es, ne peut plus être séparée ni éloignée.
Alors je me révèle dorénavant en toi avec toute l’intensité de la Vérité. En ce qui se vit en chacun de toi se réalise ce Serment et cette Promesse, t’amenant à vivre en la légèreté de l’Esprit et en la Lumière de la Vérité, là où tête et cœur ne font qu’un, là où tu ne fais qu’un avec moi comme avec chacun. Ainsi tu t’entends toi-même au-delà de tout entendement et de toute raison, tu entends le chant de la Résurrection et celui de la délivrance. Cela est maintenant. Quoi que tu en dises, quoi que tu en penses ou quoi que tu refuses, cela ne change rien, parce que le temps est venu de te retrouver vraiment, au-delà de toute apparence et de toute expérience. Cela est maintenant et cela est vrai, aucune autre vérité ne peut tenir et se tenir devant cet Ultime dont la majesté est telle que ta paix est magnifiée, te faisant découvrir les mécanismes de ton éternité ici même en ce monde, et avant même que tu ne sois rappelé en totalité en cette Éternité, t’apportant le souffle et le Verbe nécessaires à conduire ta présence en ce monde en quelque circonstance, faisant fi de toute histoire, faisant fi de toute souffrance comme de tout poids.
Il ne te reste plus qu’à t’entendre et à laisser s’écouler au travers de toi la source jaillissante, cette Fontaine de Cristal qui achève de te forger en ton éternité retrouvée, te révélant ton véhicule, celui qui est éternel, qui jamais ne meurt et jamais ne naît.
Ainsi tu conçois et vis qu’aucun décor n’est vrai, que seul est vrai ce qui te sustente en cette instant, la vérité de l’Amour, la vérité du Silence, traduisant la vérité de ton éternité en manifestation, en l’écran de ta conscience. Et même au travers de ce corps dense, la légèreté prévaut et prévaudra chaque jour un peu plus, te ramenant à l’indicible afin que l’indicible, en quelque demeure que tu te tiennes aujourd’hui ou demain, ne fasse aucune différence en la beauté que tu es.
Où que tu te tiennes, en ce monde comme en toi, cela ne fait plus de différence car tout ce qui est souffrant ne peut que s’effacer devant le baume de l’Amour de ta Présence et de la Joie de l’Éternité. Aujourd’hui tu peux enfin le dire : « Je suis Un, ici même et en l’Éternité, avec la même grâce et la même évidence. Quoi que dise mon personnage et quoi que dise ce monde, sa voix est couverte par la vérité du Silence, par la vérité de l’Évidence. »
Ainsi tu t’es trouvé toi-même à la manière dont la Lumière t’a trouvé, se frayant un chemin jusqu’à l’indicible de ce que tu es. Aujourd’hui, tu peux le dire, l’Inconnu te devient connu. Il n’y a rien à saisir, il y a juste à laisser être ce que tu es. Ta personne ne t’est plus d’aucun secours, excepté en ce qu’il y a à agir en ce monde, mais ce que tu es n’a pas besoin d’action parce que cela transparaît, cela se déclare, cela se chante en toi et apparaît au travers même de la densité de ton corps, mettant fin aux affres de l’ordinaire, aux affres de l’éphémère.
Avant même que l’Appel de Marie ne soit apporté à ton cœur, nombreux parmi toi arrivent et trouvent ce qui les a trouvés, mettant fin à la quête, parce qu’il n’y a plus rien qui puisse être incomplet. Malgré l’incomplétude de ton corps présent, cette Éternité que tu es prend toute la place, doublant ton corps, revêtant ta conscience ordinaire des attributs de l’Éternité où la Clarté et la Précision, Ici et Maintenant, l’Unité, la Profondeur se manifestent enfin, rentrent en incarnation, pendant que toi termines ton incarnation dans la légèreté et la grâce, où là il n’y a plus rien à redouter de quelque oubli que ce soit ou de quelque perte de forme que ce soit.
Là où la Joie prévaut sur toute circonstance de ta vie, en quelque âge que tu te trouves ou en quelque situation que tu te places, l’Amour t’emmène en l’unique place qui est tienne et qui contient toutes les autres places, ici comme ailleurs. La Joie devient Évidence, la Paix aussi. Et tu le constates, elle n’a besoin d’aucun support, d’aucune cause et d’aucune justification. Cela est l’Évidence même que tu retrouves enfin avec stabilité et immuabilité, quoi que tu aies vécu auparavant.
Ainsi le Serment et la Promesse précipitent ta délivrance, accompagnent ta résurrection, afin, comme tu le vis, de constater que tu renais de nouveau. Aujourd’hui même, et dorénavant chaque jour, vous serez plus nombreux à rejoindre les rangs de la Liberté et de l’Amour inconditionné. La Paix et la Joie se traduiront sur ton corps et s’imprimeront dans ta chair comme dans ta conscience ordinaire, levant ainsi les derniers freins et les dernières réticences, te montrant les ultimes peurs, celles de l’Inconnu, celles que tu portes au sein de ce masque de chair mais ne pouvant plus induire quelque désagrément dès l’instant où la Source de la Source t’abreuve par la Fontaine de Cristal, permettant alors à Mikaël, présent en toi, de trancher sans douleur, élaguer sans douleur ce qui permettra de mettre à nu le diamant de ton cœur, sous l’écran de tes yeux comme sous l’écran de chacun.
Ainsi que tu le vis, la réjouissance viendra effacer tout ce qui peut te sembler non évident, tout ce que tu peux sembler douter, tout ce que tu peux sembler encore croire au sein de ce monde comme au sein de l’Amour. Parce que ce qui se vit et qui t’appelle à chaque instant n’est que ton éternité. Ainsi donc le Serment et la Promesse se font enfin jour. Il n’y a plus rien à redouter, il y a juste à acquiescer à cette évidence parce que tu le sais, même si tu ne peux te l’expliquer ou t’en saisir. Ainsi est la Liberté, marquée par la Joie et la Légèreté.
Alors tu peux chanter, dans le silence de ton cœur, le chant de la délivrance qui naît spontanément et que tu entends, non pas seulement par tes sens mais que ta conscience entend directement, sans fards ni détours, sans histoire et sans croyances, sans projections, avec évidence, parce que c’est le meilleur mot qui correspond à ce qui se déroule. Que tu en aies déjà pris conscience ou que tu en sois aux prémices, très bientôt, en tes termes de durée humaine, cela sera l’évidence, sur un nombre toujours plus important de regards croisés et de formes croisées. Qu’elles soient de ce monde ou qu’elles soient d’ailleurs ne fait plus de différence, car il y a dorénavant la même légèreté.
Tout ce qui était lourd, en quelque secteur que ce soit, de ton intime ou de tes relations, s’évanouit de lui-même parce que tu ne peux plus douter de ce que tu es, parce que tu ne peux plus croire être autre chose que la Vérité pure et nue, celle de ton cœur, cœur qui ne vit plus et ne palpite plus seulement dans ta poitrine mais dans l’ensemble de ton cœur d’Éternité, en chacune de ses parties, éclairant alors ce qu’il peut rester à éclairer, là aussi avec évidence, là aussi avec facilité. Ne retiens rien de ce qui résiste en toi, cela ne t’appartient pas et est déjà mort.
Alors laisse la Joie enterrer ce qui est mort, ne te soucie pas de ce qui passe mais regarde ce qui est né et qui lui, ne peut jamais disparaître, car tu le sais, cette naissance n’est qu’une renaissance de la seule Vérité qui ne t’a jamais quitté ; même si elle t’était ôtée par les circonstances de ce monde, ce n’était qu’apparence et illusion.
Alors que tu deviens le témoin de ta vérité, le témoin de ton éternité, le meilleur témoignage que tu rendes est de laisser la Joie l‘emporter sur tout le reste et de laisser la spontanéité effacer toute prévision et toute anticipation. Redevenant alors cet enfant innocent et pur que tu n’as jamais cessé d’être, quels que soient les oripeaux de ton âge ; quels que soient les vêtements de tes histoires successives, ces vêtements-là te sont ôtés afin que tu recouvres la conscience de ton vêtement d’Éternité, là où la Grâce est perpétuelle, là où la Joie ne peut jamais faillir, là où la peur ne peut être même pensée ou évoquée.
Mes mots ne seront pas nombreux parce qu’effectivement cela se passe de mots. Situe-toi en l’Accueil.
Je te l’ai dit, ton Cœur éternel vibre maintenant en chaque parcelle de ton corps, en chaque cellule, en chaque fragment de ta conscience comme en chaque histoire encore présente dans ta conscience qui s’évacue ainsi, et qui s’évacue avec légèreté. Ainsi que tu le constates, aujourd’hui il n’est plus pensable de résister à quoi que ce soit parce que l’Évidence devient chaque jour plus forte et plus intense.
Il te suffit de te poser, et tu le sais, sans rien chercher. La Lumière t’ayant trouvé, elle te retrouve dorénavant en chaque circonstance intérieure comme en chaque acte au sein de ce monde, parce que cela est plus que la Grâce, c’est l’Intelligence de la Vie qui prend le relais de tout ce que tu as pu croire, de tout ce que tu as pu faire, ne laissant plus de place pour un quelconque karma, ne laissant plus de place pour une quelconque croyance ou une quelconque souffrance. Il n’y a plus rien à faire que d’être en vérité cette Vérité, là où tu es la Voie, la Vérité et la Vie, bien plus que tout le reste auquel tu as adhéré peut-être.
Là est ta meilleure place, et d’ailleurs il n’y en a pas d’autre, quoi que tu puisses penser encore, mais bientôt, même la pensée ne pourra t’emmener ailleurs qu’en ce Cœur du Cœur. En toutes les circonstances, en tous les évènements de ce monde et de ta vie, quelle qu’en soit la nature ou l’intensité, ils ne sont rien face à la légèreté de l’éternité retrouvée.
Non, tu ne rêves pas, je dirais même que le rêve s’achève ; quelle qu’en ait été sa forme, cauchemar ou plénitude, cela n’a fait que passer et tu le sais. Or ce qui se vit maintenant ne peut plus passer ni même se rendormir, cela ne peut que grandir en intensité et en force, en vérité et en beauté, sans que tu n’aies rien à entreprendre, simplement à te laisser sculpter et ciseler par la perfection de la Vérité.
L’Amour n’a besoin d’aucun contrôle et tu ne peux en contrôler l’issue ni même le devenir, parce qu’en l’Amour, il n’y a rien à devenir d’autre que d’être ce que tu es déjà, et d’affermir cela. Et cela, ce n’est pas toi qui le fais, c’est la Lumière qui est présente qui le réalise, parce qu’il ne peut en être autrement ; quoi que tu dises et quoi que tu vives, cela ne fait pas de différence.
Le souvenir de ton éternité se déploie même en ce monde. Ton véhicule d’Éternité se manifeste à toi d’innombrables façons, mais quelles que soient ces façons, tu es le témoin de la Joie qui en découle, quelles que soient les interrogations initiales liées à cet Inconnu qui apparaît dans la sphère du connu, chose impensable et impossible voilà encore quelque temps. Et ceci ne dépend d’aucune circonstance préalable, ni même de l’activation d’une quelconque vibration. Alors oui, le temps est venu de te réjouir ; même si aujourd’hui, en cet instant, tu ne vis rien, demain cela sera là. Tu as juste à accueillir, à être présent, à vivre. Tout le reste se fait par lui-même, cela est spontané, comme cette Joie qui commence à émaner ou qui s’est déjà déployée en totalité.
Ainsi tu découvres chaque jour que tu n’as à dépendre de rien, si ce n’est de ce qui est vrai, parce que ce qui est vrai prend en charge tout ce qui n’est pas vrai. Tu le constates déjà, et cela sera de plus en plus visible et perceptible. En cela, quelque histoire que ce soit n’a aucune utilité ou importance, quelque explication ou quelque pensée que ce soit ne peut rien t’apporter de plus que ce qui est vécu, et afin de le vivre, tu n’as besoin d’aucun outil ni d’aucun préalable, tu n’as besoin d’aucune entité, ni de la tienne ni des êtres de Lumière qui t’accompagnent de manière intime ou de manière collective depuis tant de temps.
Alors aujourd’hui l’autonomie de ton Esprit et bientôt de ton corps est tellement flagrant que rien d’autre ne peut être important, et que tout ce qui pouvait te sembler encore en ce jour fondamental et important au sein de l’écran de ce monde, comme au sein de tes expériences vécues, s’éloigne de toi devant cette certitude où il n’y a besoin ni d’images, ni d’histoire, ni de formes, ni même de conscience.
Nous voilà enfin réunis, nous voilà enfin en toi, mais aussi dans tes cieux, en ton regard comme en chaque regard, comme en tout sourire, comme en chaque Théophanie, comme en chaque relation. Qu’elle soit issue de la chair ou de l’Esprit ne fait plus de différence, car il y a la même qualité et intensité de l’Amour et de la Vérité. Tout se déploie et tout se révèle, et surtout ce qui doit passer et qui a été caché. Il n’y a plus d’endroit où se cacher pour quiconque présent à la surface de ce monde, et le témoin direct en est la légèreté que tu vis. Ne t’attarde pas sur ce qui est dense et lourd car la légèreté elle-même en viendra à bout. Tu n’as pas besoin d’y participer ni d’investir quoi que ce soit parce que cela est naturel. Toute vérité ne peut être que simple et naturelle comme l’Amour inconditionné qui t’a trouvé et qui prend le relais sur absolument tout le reste, mettant fin à l’histoire de ce monde en retrouvant la liberté de toutes les histoires.
Là où tu renais comme là où tu meurs afin de ressusciter, la joie de la délivrance met fin à tout sentiment de perte, met fin aux ultimes habitudes mais aussi aux derniers attachements. Ainsi tu te découvres libre et à chaque fois renouvelé, face à chaque circonstance ou à chaque frère ou sœur qu’il t’est donné de rencontrer sur quelque plan que ce soit, parce que tous les plans se réunissent en ton plan afin de faire le miracle d’une seule chose et d’une seule Vérité.
En ce qui vit et vibre au sommet de ta tête, tu y retrouves ton cœur, réellement ascensionné malgré la présence de ta forme qui n’est plus un obstacle, parce que plus rien ne peut représenter un obstacle face à l’intensité de la progression de la révélation de la Lumière. Il n’y a plus rien à retenir, il n’y a rien d’autre où s’appuyer qu’en ce que tu es.
Ainsi se vit la résurrection de l’humanité qui sera donc parachevée et finalisée, même si toi le finalises maintenant, car tu en as toutes les possibilités et toutes les opportunités. Non plus en te réfugiant simplement en ton espace intérieur mais en ouvrant les yeux sur ce que tu vis et ce que vit le monde, sans jugement, sans interprétation, simplement en le voyant. Où que tu tournes ton regard, à l’intérieur de toi comme en quelque partie de ce monde ou en quelque sœur ou frère que ce soit, tu vois ou verras la même chose, le jeu de l’Amour et seulement cela. Tout le reste n’est qu’apparence et tout le reste ne fait que passer. Alors installe-toi, avec évidence maintenant, dans ce que tu es.
Cela t’a été dit, tu n’as rien ni à prévoir ni à redouter, tu as juste à vivre avec intensité ce que la vie te donne à vivre car chaque circonstance, des plus agréables aux plus désagréables pour la personne, ne sont que les meilleures circonstances du dévoilement de l’Amour et de l’Éternité en le champ de ta conscience, en le champ de ton corps.
Écoute ce que la Lumière dit en ton cœur, où que tu sois, et vois qu’il n’y a rien à voir, et vois la perfection qui est inscrite et en même temps au-delà de toute forme de ce monde, comme de tout monde qui te soit accessible.
Repose-toi, car la Source des Sources révélée en toi met effectivement fin à toute faim et toute soif, ainsi qu’à tout sommeil, car plus jamais tu n’auras besoin de dormir, car plus jamais tu n’auras à oublier. Cela fait partie de ce que tu es et qui est vraiment maintenant en manifestation de plus en plus complète et intégrale. Plus rien ne pourra t’abuser, ni venant de toi ni venant d’ailleurs. Alors tu deviens la Source pour chacun, au-delà de tout rôle et de toute volonté comme de tout scénario.
Cela se déroule en cet instant et se déroulera en chaque instant. Je t’invite, où que tu te tiennes encore aujourd’hui, à laisser être ce qui se fait, sur lequel toi tu ne peux rien faire parce qu’il ne peut y avoir de meilleure perfection que celle du retour de la Lumière en manifestation, en ta conscience comme en tout écran de ce monde. Ne te préoccupe pas de ce qui peut résister à l’extérieur de toi comme en toi. Maintenant que tu as vu l’Amour en action et en œuvre, tout est vu, même ce qui n’a pas encore été vu se voit avec le regard de l’Amour et donc met fin à toute résistance et à toute lutte.
La Lumière t’appelle à voir toujours plus de Lumière en quelque apparence que ce soit. Elle amène ta conscience à ne plus diviser et à ne plus être séparée, à ne plus être ordinaire mais être de plus en plus, en de plus en plus de circonstances au sein même de l‘éphémère, à n’être que l’expression de la Joie la plus pure, de l’Amour le plus sincère et du sourire le plus juste. Quoi que tu en dises et même si tu ne le vis pas, c’est maintenant. Aujourd’hui ou demain ne fait pas de différence dès l’instant où toi-même acceptes de ne voir aucune différence, à quelque niveau que ce soit, parce que l’Amour, effectivement, prend toute la place et tout l’espace, ne laissant rien au hasard ni rien en souffrance. Alors le cœur qui bat au centre de ta tête, Source des Sources, la Fontaine de Cristal, a rejoint le point ER. Ton cœur a rejoint ta tête et ta tête a rejoint ton cœur, faisant le miracle d’une seule chose inscrite dans la même vérité, en la même intensité, en la même beauté.
Le temps est venu d’être délivré. Par toi-même au sein de l’ordinaire, tu n’as rien à rechercher comme délivrance, elle t’est apportée par l’Intelligence de la Lumière et par ses grâces exceptionnelles et pourtant si naturelles qui se vivent en cet instant. Parce que même si c’est demain, tu verras bien que cela était déjà là et que cela a toujours été là, il suffisait simplement de te déplacer et d’acquiescer à cet Inconnu qui devient connu.
Tu n’as plus besoin d’aucun mot ; même si cela augmente ton sourire, ce n’est plus un besoin. Cela est aussi une évidence naturelle, que cela soit au sein de la nature, que cela soit dans ton lit, dans tes rêves, dans ton sommeil, comme au travers de chaque rencontre que tu vis avec chaque frère et sœur de l’humanité ou d’ailleurs. Là où il n’y a rien à expliquer, simplement acquiescer à ce qui se vit parce que cela est évidence, parce qu’il ne peut en être autrement quand la Vérité est là, réalisant enfin qu’il n’y a rien à tenir, qu’il n’y a rien à conserver, qu’il n‘y a rien à préserver, parce que dès l’instant où l’Amour que tu es te tient, tu n’as plus rien à tenir par toi-même ni à envisager par toi-même. La Voie de l’Enfance se dévoile. En quelque chemin que tu crois avoir parcouru, en quelque expérience que tu as vécue, tu ne peux plus comparer parce que cela est incomparable et ne peut être mesuré avec quelque outil de ce monde. Parce que tu ne peux t’en saisir, car c’est ce que tu es.
… Silence…
Alors, à ce moment-là qui transcende tous les moments, tu pourras dire toi aussi : « Tout est accompli. Père, je remets mon Esprit entre tes mains », d’une pensée et d’une voix légère, enfin débarrassé du jugement et des suppositions quelles qu’elles soient. En l’Éternité il n’y a rien à attendre ni rien à redouter de ce qui arrive sur l’écran du monde afin de réaliser le même Amour pour ceux qui s’en sont encore détournés pour l’instant. L’Amour ne juge pas mais l’Amour peut effectivement trancher ce qui n’est pas en amour.
Écoute ce que je te dis dans le silence de mes mots. Écoute. Là est le vrai miracle, il n’y en a pas d’autre. Ce miracle, qui devient ton ordinaire, en quoi veux-tu le comparer avec ce qui est passé ? En quoi peux-tu le soupeser ou le compter ?
Mon ami, mon aimé, que peux-tu avoir à vivre qui soit plus intense que cela et plus vrai que cela ? Il ne sert à rien de rêver, ainsi tu te recrées en l’Éternité, à chaque souffle, à chaque regard, à chaque mot comme à chaque silence. Il n’y a plus de différence, tout est Un en vérité, ici même.
Alors, là maintenant tout de suite, où que tu sois, en quelque jour que ce soit, plaçons-nous ensemble en le Cœur du Cœur, afin que la Source de la Source et que toi et moi, et que toi et chacun, ne fassions plus qu’Un, malgré toutes les apparences. Là est la majesté de ce qui est complet et complétude, de ce qui est vrai et ne peut plus passer ni même diminuer, ainsi que tu le constates et le constateras chaque jour de ta vie.
… Silence…
Écoute, écoute ton cœur, celui d’Éternité qui se révèle. Il n’a rien à te dire que tu ne connaisses déjà, il n’a aucune histoire à te raconter, il est juste présent et c’est ce que tu es, et cela ne passera plus, t’affermissant un peu plus chaque jour dans cet Inconnu qui est enfin connu, ici même, avant même la stase. Parce que l’Amour est chaque jour un cadeau toujours plus grand et un don et un présent naturel, où chaque circonstance est Évidence là aussi.
… Silence…
Mon ami, mon aimé, dès maintenant tu n’as plus besoin de mots ni de démonstrations extérieures ; même si celles-ci vont s’amplifier, elles ne sont plus preuves, elles sont témoignages de l’Évidence.
Et voilà que tu entends avec clarté la déclamation de l’Amour dans le silence de ton cœur. Non, tu ne rêves pas mais tu te réveilles et jamais tu ne pourras te rendormir, parce que l’Amour ne souffre aucune absence ni aucune distance.
… Silence…
Alors mes mots s’éloignent pendant que ta Présence se déploie en majesté, te revêtant du Manteau de la Grâce en permanence.
Mon ami, mon aimé, étant avec toi depuis toujours, aujourd’hui cela est totalement vrai et ne peut être évité.
… Silence…
En ce qui est, tu n’as plus rien à vouloir, tu n’as plus rien à désirer car tout est comblé.
… Silence…
Mon ami, mon aimé, tout cela tu le sais car tu es entier, même si tu as encore l’impression fausse de ne pas le savoir, car tu es la Grâce et tu es la Vie dorénavant, malgré l’apparence de ce corps encore présent.
Je n’ai pas d’autres mots à te dire mais écoute simplement ton cœur et mon cœur qui sont même Source et même Évidence.
Mon ami, mon aimé, le ciel s’est ouvert. Là, à la source de la conscience, tout est donné, tout est vrai et tout demeure à jamais.
Mon ami, mon aimé, il est temps maintenant que je rejoigne le silence et la beauté de ton cœur, car ta maison est propre maintenant pour ce qui est là, pour ce qui vient.
Mon ami, mon aimé, je te bénis au-delà de toute mesure, sans compter.
Mon ami, mon aimé, je m’établis en ce que tu es, car je suis toi, bien plus que jamais, au-delà même de tout espoir ou de tout fantasme.
… Silence…
Je salue chacun de toi d’un salut éternel qui lui aussi ne peut passer et qui demeure immuable en ce que tu es, car tu es en toute place, en tout lieu, en tout monde. Le témoignage de cette Vérité en est la Paix et l’Amour que rien ne peut égaler, alors je me tais maintenant. Mon ami, mon aimé, je suis là pour toujours. Reçois le Feu Igné de l’Esprit, ainsi j’accueille chacun de toi avec le même élan, sans faire de distinction, parce que l’Amour est pardon permanent.
Mon ami, mon aimé, le silence se fait.
Tout est accompli, en perfection et en majesté, de plus.
Et je te dis à toujours, et de mon cœur en ton cœur et en chaque cœur, l’Amour ne peut plus être réfréné ni retardé. À toujours, mon ami, mon aimé.
Publié par : Blog Les Transformations