BIDI
Partie 7
Questions/Réponses
Octobre 2017
Eh bien nous voilà revenus ensemble, et nous reprenons.
… Silence…
Question : d’abord un merci infini pour votre Présence. L’autre jour, vous m’avez dit de ne rien retenir, et depuis, mon cœur s’est transformé en cascade d’Amour et de Joie. Par moments, c’est à la limite du supportable. Que conseillez-vous pour que cela ne se referme jamais ?
Cela ne peut pas se refermer, c’est impossible. Il suffit simplement, régulièrement, quand tu y penses, au-delà de le vivre, cette fois-ci de faire suivre ta conscience, tes pensées sur ce qui se vit ici, dans ce Cœur. La flamme, le feu grandira, il n’a pas de limite. Cela peut aller effectivement jusqu’à l’impression d’éclatement, d’explosion, de consumation, de quelque chose qui apparaît comme gigantesque, non humain, mais c’est la Vérité.
Le Feu Igné, comme vous l’appelez, est le témoin de votre éternité. Il en est le témoignage aussi par ce que cela fait au sein de la conscience, au sein du vécu, au sein des ressentis. Si un évènement fige ta personne, plutôt que de vouloir comprendre, résoudre, agir, place-toi d’abord là où il y a le Feu, tout le reste suivra, que cela soit les éléments d’une réponse, si tu dois répondre à quelque chose, que ce soit les comportements, mais aussi sur la scène qui est éclairée ainsi, qui se résout d’elle-même. Là est le « laisser vivre la Vie ». Ce n’est pas être un légume, c’est être conscient de ce qui se vit au-delà des mots, des postures, au-delà de la scène de théâtre.
Quand c’est né, bien sûr qu’il y a des fluctuations qui passent de la Joie, de l’Amour, à la Paix, à la sérénité, à la disparition : c’est le jeu normal. Quelle que soit la contrariété, quelle que soit la maladie, quel que soit le désordre sur la scène de théâtre, le spectateur ne bouge pas. C’est ce mécanisme, si je peux dire, qu’il vous faut voir à l’œuvre afin de l’affermir, pas le mécanisme mais le Feu. Vous ne pouvez pas agir dessus par votre volonté, mais par contre vous pouvez le vivre en portant votre conscience, votre attention, sur cette perception, avant toute chose, et cela suffira à créer une autocombustion, une consumation éternelle de ce Feu d’Amour. Il n’y a pas de meilleures choses à entreprendre. Tout le reste suit, toutes les difficultés de la vie inhérente à ce monde s’évanouissent.
C’est pour cela qu’il n’y a pas besoin de penser, par rapport à un évènement, à comment réagir ou comment agir. Placez le Cœur devant, ça vous a été dit, pas le cœur de la tête mais le saint des saints, surtout si vous avez la chance de le vivre, de le ressentir, d’en voir les effets. Si vous maintenez cette posture et ce type de réaction, interne, alors rien ne peut vous déstabiliser. Tout le jeu de ce que vous appelez l’Illusion, la matrice, c’est de vous détourner de cela, de faire en sorte que vous soyez occupés à tout autre chose, tout le temps, par les divertissements, par le fait de gagner sa vie, par le fait de gérer la famille, les enfants, les parents. Mais si vous êtes lucides sur cela, il ne tient qu’à vous de ne pas vous quitter. Et autant la consumation dans le Feu Igné grandira, mais plus rien de votre personnage ne pourra ni s’y opposer ni le ralentir, et ceci très rapidement.
Ne t’en préoccupe pas par ce genre de questions mais préoccupe-t’en simplement en pensant à ce Cœur, en te délectant de ce qui se vit, quoi qu’il y ait à faire, quoi que dise ton corps ou ton personnage. Y a rien d’autre à faire, quand cela est perçu et vécu. Tout le reste se fait naturellement aussi, les mots que vous allez employer, les situations qui vont se résoudre avec élégance, avec facilité. Vous serez même surpris, et d’ailleurs beaucoup d’entre vous le vivent déjà dans certaines occasions. Vous avez nommé ça l’état de Grâce ou l’action de Grâce. Plus vous lâchez, plus cette Grâce, ce Feu, est présent, et plus il agira au travers de votre éphémère. Il changera le déroulement de l’histoire qui reste, de lui-même. C’est naturel, c’est spontané. Il n’y a rien de plus logique, il n’y a rien de plus raisonnable, il n’y a rien de plus sûr, d’évident.
… Silence…
Vous avez vécu l’intervention de ce qui a été nommé l’Impersonnel, qui déclenchait ces états-là mais de l’extérieur, pour vous donner à goûter cela. Là maintenant, ça naît de vous-mêmes parce que le personnage s’est mis de côté. C’est extrêmement facile. Si ça vous semble compliqué, ce n’est pas de l’ordre des choses naturelles. Laissez le naturel se vivre, s’accomplir, se déployer. Votre seule sollicitude, c’est de le regarder, de l’apprécier, de le goûter. Ça va renforcer votre identification au naturel, au Feu Igné, au corps d’Êtreté.
Le Feu Igné, ce que tu décris, ce que vous avaient décrit d’autres, est l’antichambre de l’Absolu. C’est les circonstances actuelles qui vous permettent spontanément de demeurer où vous ne pouviez demeurer avant, parce que nous vous avons dit sans arrêt que soit vous étiez présents, soit vous disparaissiez. Or aujourd’hui vous êtes lucides de ce qui se déroule. Y a pas d’efforts à fournir, cela se maintient et s’entretient de soi-même dès l’instant où vous n’injectez pas d’histoires, d’interrogations, de supputations, et que vous restez vous-mêmes, dans le personnage, naturels, vrais, et spontanés.
Mais je te remercie pour ton témoignage. Y en a-t-il d’autres ? C’est important, pas pour moi ni pour vous, mais pour le Un pour tous, tous ceux qui entendent, qui lisent, de voir que y a pas besoin d’être sur un trône avec une robe orange ou un chapeau sur la tête, ou un habit spécial, ou une posture spéciale. Vous n’avez plus besoin de décors, de béquilles. La conscience est pure, elle le deviendra de plus en plus.
Question : l’autre jour, j’ai vécu une intense vibration dans le cœur et une jubilation. Aujourd’hui c’est un phénomène différent, une compression intense dans la zone cardiaque, sans effet vibratoire.
C’est ça le plus important. Vous passez de la Couronne, comme vous l’avez nommée, la vibration, au Silence, mais aussi à la compression. C’est normal. Le mouvement de ce qui était nommé la Couronne ascensionnelle, le Feu Igné qui est là, donne cette alternance de vibration, de jubilation, d’extase, et parfois d’intase, avec une densité, une forme de pression qui peut parfois sembler être douloureuse, soit au centre, soit sur les points sur les côtés, c’est tout à fait logique.
Ce n’est pas différent ; le ressenti est différent parce que je vous rappelle que tout est émis d’ici et que tout rentre ici. C’est le but de mes interventions, au-delà des mots, de faire résonner en vous, non pas de vous envoyer de l’énergie ou de la Lumière, vous l’êtes, c’est de vous faire vous découvrir. J’ai déjà eu l’occasion d’expliquer pourquoi c’était si fort dans la voix, parce que c’est le Verbe. Je pourrais dire des mots qui ne veulent rien dire que ça serait le même effet.
D’ailleurs, quand j’étais incarné, ceux qui venaient n’étaient pas nécessairement de ma langue. Y avait un traducteur, certes, mais le plus important c’était pas la compréhension, c’était le vécu instantané, parce que ne comprenant pas les mots, l’écoute se faisait à un autre niveau. Ce qui veut dire que aujourd’hui, ceux qui pourraient m’entendre et qui ne comprennent rien parce que ce n’est pas leur langue vivraient la même chose, même plus facilement. Mais je ne peux pas être en silence parce que l’accueil du silence se traduit aussi par le silence de la perception, l’Absolu. Ce qu’il se produit, que ce soit par le Feu Igné, par la compression, est de maintenir, d’asseoir votre Êtreté au sein de l’éphémère qui disparaît ; la disparition viendra bien assez tôt, complète.
Donc ce que tu décris est une étape, mais qui n’est pas après ou avant, c’est une respiration où le mouvement est aussi libre vers l’extérieur que vers l’intérieur. Vers l’intérieur, ça ramasse, c’est pesant, ça comprime ; quand c’est vers l’extérieur, ça ouvre, ça jubile, c’est l’extase. La compression renvoie à l’intase. Les deux vont être synchrones, c'est-à-dire que progressivement, toi ou d’autres, constaterez que y a en même temps la consumation, jubilation, Joie, Éternité, en même temps qu’il y a comme un va-et-vient qui donne cette compression, jusqu’au silence total. Ce ne sont même pas des étapes, c’est une perception. Cette perception s’inscrit dans l’alchimie actuelle, finale. L’un comme l’autre ont les mêmes effets sur la Paix, sur la spontanéité, et sur la capacité à demeurer le moyeu de la roue en quelque circonstance que ce soit.
… Silence…
Et tu constateras, selon un temps qui t’est propre, qu’à un moment donné, qu’il y ait vibration, qu’il y ait compression ou qu’il n’y ait rien, cela ne change rien. Ce qui n’est bien évidemment pas le cas avant de vivre cela, où il y a toujours questions, interrogations, le pour et le contre, vrai-pas vrai. Mais là, tout est vrai, puisque tu le vis. Ce ne sont que les deux côtés d’une même pièce. D’ailleurs on dit bien le battement de cœur : systole, diastole. Pour le Cœur d’Éternité, ce diamant qui est là, c’est la même chose. C’est d’ailleurs à partir de lui que comme le vivrez, vous changez d’état et de forme, de dimension comme vous dites, et l’Absolu aussi. Vous sentez que tout ça c’est Un, mais ce n’est plus le néant puisque vous n’êtes plus dans l’ego. Vous ne pouvez plus appelez ça le néant, c’est la béatitude totale, sans jubilation mais dans l’immobilité.
Ce qui s’installe dans cet état cardiaque est pour percevoir, pour laisser cette Lumière que vous êtes nourrir, au-delà des distances et au-delà du temps, l’ensemble des consciences, sans distinction, comme le Soleil le fait par ses rayons. Vous ne décidez plus rien.
D’ailleurs certains d’entre vous ont bien parlé de Joie éternelle sans sentir la Couronne du cœur. Dans mes entretiens, quand j’étais incarné, je disais même à ceux qui venaient me voir de laisser tomber toutes ces histoires de chakras, de corps, de dimensions. Allez à l’essentiel, tout le reste découle de là. Ne mettez pas des couches intermédiaires, plus maintenant. Le Cœur est nu.
Autre témoignage ou autre dire ?
Question : les mots écrits pourront-ils avoir autant de force que vos paroles ?
Oui. Regardez aujourd’hui mes écrits, qui n’étaient pas mes écrits mais des transcriptions de ce que j’ai pu dire dans ma langue originelle. Y a bien évidement eu des erreurs de mots mais l’effet était le même, simplement vous êtes aujourd’hui dans un état différent où votre accueil est plus facilité.
Avant, les années précédentes, vous constatiez que vous disparaissiez malgré ma voix. Qui a disparu ? Qui dort aujourd’hui ? Personne. Le jeu de la conscience, le jeu de la Vie, vous dévoile ce mystère, ce passage qui n’en est pas un, ici même dans l’Illusion. Vous êtes dans le Cœur du Cœur, le saint des saints. Ça se passe de commentaires, ça se passe de peurs. Bien sûr, les réflexes de la personne font que vous vous demandez comment que ça ne s’éteigne pas, ou que ça se transforme pas en autre chose. C’est impossible, lâchez cela. Ne faites pas intervenir les concepts mais le perceptuel, le percevoir, le ressenti, sans y mettre d’images, sans y mettre d’histoire, restez nus. Il n’y a rien d’autre à faire, absolument rien d’autre. Tout le reste, c’est du superflu. Tout y est.
Ne me croyez pas, éprouvez-le, vivez-le, y a aucun effort à faire. Certes il faut être sérieux, mais sérieux ne veut pas dire grave ou lourd, sérieux ça veut dire être honnête. Laissez être cette perception quelle qu’elle soit dans cette région de votre poitrine. Si ça vous appelle à la manifestation de la Joie, de la jubilation, de l’excitation même, pourquoi pas, laissez sortir, mais si ça vous appelle à la compression, le mouvement est inverse mais ça participe de la même Vérité.
Qui d’autre ?
… Silence…
Question : depuis deux nuits, je suis réveillée par un torrent de feu d’amour, un feu brûlant d’amour, mais je me laisse aller, je me laisse traverser, et je voulais partager cela avec vous.
Nous te remercions tous. Vous êtes nombreux à le vivre, en cet instant ou à d’autres moments. Vous n’avez besoin de rien d’autre. Tout est là, tout le reste suit.
… Silence…
Qui d’autre, avant que ça ne soit fini ?
Question : y a-t-il un moyen de maintenir l’état où l’on se trouve lorsqu’on accueille vos paroles ?
Il n’y a aucun moyen, aucune technique, la conscience est nue. Porte ta conscience, sans pensées, sans émotions, sur ce qui est perçu, c’est tout. Et je n’ai pas besoin d’être là pour le vivre.
Vous avez reçu d’innombrables techniques, dont une dernière par un Archange. C’est tellement simple qu’il n’y a besoin de rien. Vous avez tellement l’habitude de dépendre de quelque chose, que de dépendre de rien, ça vous semble incongru, mais vous allez vous y habituer, ne vous inquiétez pas. À part porter ton attention, ta conscience, tes pensées, sur ce qui se vit, il n’y a rien d’autre à faire. Et surtout ne demande rien, ne pense pas à ce que tu as senti y a une heure ou la veille, en espérant le faire revivre. Porte-toi simplement en conscience là, au saint des saints, c’est tout.
… Silence…
Et rappelez-vous, quand vous êtes cela, qui est naturel, tout l’environnement et toute la terre s’en ressent. Ça a été décrit quand j’étais incarné, mais les gens ne connaissaient pas l’énergie, et d’ailleurs ça servait à rien, ils parlaient d’impression, d’ambiance, de Présence, c’est tout.
… Silence…
Et ne liez pas ce que vous vivez à moi, sans ça vous créez une distance. C’est vous-mêmes qui vous êtes mis là. Je n’ai envoyé ni émis aucune énergie, y a que le Verbe, le souffle de l’Esprit. Le souffle de l’Esprit n’est pas une énergie, même si vous l’entendez. Il est reconnu comme Évidence, pas par votre tête mais par votre cœur.
Qui veut parler ?
Question : on dirait quand même que vous soufflez sur les braises.
Mais bien sûr que je souffle sur les braises, mais je n’ai pas allumé le feu. Il s’allume tout seul, et vous aussi vous pouvez souffler sur vos braises, par votre pensée, pas votre mental, par votre conscience qui se tourne vers cet endroit parce que c’est un lieu, ici, dans ce sac de viande.
… Silence…
Alors avez-vous épuisé les questions, les témoignages ou les dires ? Vous êtes repus ?
Il n’y a plus de questions ni de témoignages. Avec toute notre gratitude.
Alors si j’en ai le temps… J’en ai le temps ?
Oui.
Bien, alors nous allons faire la même chose en silence. Vous n’avez qu’une chose à être : là, le cœur. Aucune pensée, aucun désir, aucune volonté, juste Accueil.
… Silence…
Eh bien Bidi vous remercie de votre Accueil, de votre Amour, de votre présence, d’avoir accepté d’être à nu dans le joyau.
… Silence…
Eh bien Bidi va vous saluer et vous remercier aussi. Et je vous dis ce que vous allez dire, vous, que j’ai dit l’autre fois.
(en chœur) : Un pour tous et tous pour Un.
Vous avez de la mémoire. Allez, je vous laisse.
Merci. À toujours.
À toujours, mais ailleurs hein.
Publié par : Blog Les Transformations