ABBA - Partie 1 - 9 Juin 2018
Que la paix de l’Amour soir en chacun de vous.
En cet instant, comme dans tout temps et dans tout espace, l’Amour et la Vérité sont présents en chacun comme je suis présent en chacun.
En ce temps et en cet espace de Vérité, au-delà de ce monde, dans la perfection de votre présence ou de votre absence, je parle en votre Cœur et écoute en votre Cœur, afin de délivrer ce qui doit l’être, ce qui Est.
Ainsi, en cet espace de bénédiction où nous nous accueillons chacun, il est temps pour vous de questionner, si toutefois, il existe encore des interrogations en votre Cœur.
Permettez-moi de me reposer dans le Silence, en le Cœur de chacun. Telle est ma bénédiction, telle est ma Présence. Il n’y a nulle différence, il n’y a nulle distance entre ce que je suis, qui est ce que tu es.
Alors, en ce temps et en cet espace où n’existe nulle distance, j’écoute ce que ton Cœur a à dire et à entendre, dans le même accueil et dans la même réciprocité, à chacun de vous -en tout temps et en tout espace, comme au-delà de tout temps et de tout espace- la même reconnaissance, la même densité de légèreté, le même Amour, ainsi que le me Silence : Abba vous accueille afin que vous puissiez vous accueillir les uns les autres, comme vous avez été accueillis sans différence et sans délai.
Il est temps maintenant d’oser questionner en le Cœur, en ce qu’il a à dire, en ce qu’il a à montrer, au-delà de la forme comme au-delà du temps.
Alors, chacun écoute ce qui va se dire, afin que la réponse du Cœur soit la seule évidence possible, la où n’y a plus de choix, là où il n’y a plus de « deux », ni de Dieu d’ailleurs, là où vous êtes Libres.
Ainsi, j’écoute, afin que tu t’entendes, car mon Verbe est ton Verbe, car mon souffle est ton souffle.
Alors, qui ose ?
Qui parle, qui entend et qui écoute, dans le même Silence, la Vérité, ne dépendant ni de moi ni de toi ni de personne, là ou il n’y a plus ni forme ni pensée ?
Ainsi, permets-moi, au travers de tes interrogations, de te replacer par quelques mots au sein de ton évidence – qui elle aussi est mienne comme je me suis donné à toi et en toi.
Qui parle ? Alors nous nous écoutons et nous nous entendons.
Qui prend la parole, afin que celle-ci devienne Verbe, active en l’instant où tu prononces les mots de ta question ou de ton interrogation.
N’hésite pas à me confier -et je me confie à toi et en toi.
Qui parle ?
Question : il y 15 jours, le mari de ma sœur est décédé et je voudrais un éclairage sur le lieu où vont les décédés maintenant.
ABBA : que veut-elle savoir ?
Elle veut savoir où vont les âmes, s’il y en a encore, de ceux qui décèdent actuellement.
ABBA : ils ne sont plus en stase, ils rejoignent à leur rythme (comme vous) l’emplacement du Sacre et du Sacré, au sein de l’Alliance de Feu. Chacun se découvre en cela, surtout pour ceux qui en cette période sont passés de l’autre côté.
Chaque événement, survenant sur l’écran de votre Conscience comme de votre vie, ne fait qu’illustrer quelles que soient les apparences, l’expression de la Lumière et l’expression de la Vérité qui s’imprime -marquée au Feu de l’Amour en le Cœur de chacun. Les morts d’aujourd’hui ne meurent pas : ils recouvrent la vue et la vie, n’étant plus maintenus que par le moment à venir de manière collective, que cela soit sur cette rive comme de l’autre côté de ce qui est nommé « la mort ».
Là aussi, et eux aussi, vivent leur résurrection au-delà de la forme humaine, au-delà de la chair car cela est leur chemin et leur vérité. Il ne peut y avoir d’errance, il ne peut y avoir de leurre. Il n’y a que la beauté de l’ineffable pour chacun qui passe par la » porte étroite », que ce soit par la mort réelle de ce corps de chair, que cela soit par le sacrifice consenti et accueilli, le même résultat, la même évidence : l’Amour qui prend tout.
Là où cela a été dit : vous n’aurez plus jamais soif, ni plus jamais faim, ; là où l’évidence ne peut être ni interrogée ni questionnée.
Parce que cette évidence installe le Silence, quelle que soit la danse à jouer sur l’écran de ce monde.
Il n’y a rien à entreprendre, il n’y a rien à prendre, car tout est donné, en abondance, à satiété, et tout est à disposition, à chaque souffle, à chaque moment.
Ce que tu nommes « les morts » ne vont plus ailleurs que là où tu es. Eux aussi, présents en ton Coeur, car même de l’autre côté du voile, la même Vérité : je suis toi comme tu es moi, en dépit de toute apparence et en dépit de tout déni, et en dépit de toute incompréhension.
Qui parle ?
Pour compléter le témoignage : voulant consoler sa sœur, elle lui a dit que dans les jours qui suivraient, elle aurait un témoignage du défunt. Et dans les douze jours qui ont suivi, elle a eu un rêve…
ABBA : le rêve n’est plus le rêve...mais continue.
...où son mari a posé sa tête sur ses genoux et lui a dit : « je t’aime ».
ABBA : cela est Vérité. Cela n’est pas seulement « signe » ou « synchronicité », cela est réel et bien plus vrai que tout ce que tu peux imaginer ou penser. Cela est réel, cela se produit.
Non pas dans l’espace du rêve, mais dans celui du réel, celui qui ne connaît ni temps ni espace.
Le rêve n’est plus seulement signification ou interrogation ou symbolisme : il est lui aussi évidence. Parce que le rêve est plus réel que le rêve de ce monde.
Parce que le rêve, aujourd’hui, met fin à tout rêve -quelle qu’en soit la teneur et quelle qu’en soit la nature.
Vous n’êtes plus reliés, je vous le rappelle à la matrice binaire, mais bien branché à la matrice christique, à la Conscience du Christ, à tout ce qui est vrai, à tout ce qui vient et revient au Cœur, au-delà de ta forme.
Je te remercie de ce témoignage, qui doit permettre à celle que tu nommes ta sœur dans la chair, d’apaiser son tourment et d’apaiser la perte apparente. Tu peux d’ores et déjà lui dire qu’elle n’a pas de deuil à faire, qu’elle n’a qu’à se réjouir du moment qui est là, permettant de se vivre au-delà de toute insuffisance comme de toute souffrance, du cœur ou d’ailleurs.
Qui parle ?
Il avait été dit dans une canalisation, qu’au moment de l’appel de Marie, les morts réapparaîtraient sur la terre.
ABBA : mais, bien-aimée, c’est bien vous qui réapparaîtrez dans ce que vous nommez « le royaume des morts », qui est aujourd’hui non pas le royaume de l’astral mais le royaume de l’Infinie Présence, précédant la vérité absolue de ce que vous êtes. Alors oui, les morts marcheront sur la terre, à vos côtés et en vous.
Car ainsi est abolie toute distance et tout voile : nous apportons la preuve, pourtant si futile pour votre Cœur, de la réalité de celui-ci, de votre Cœur. Là où il n’y a de la place que pour l’évidence de la Paix, la danse de la Joie et l’évidence du Silence.
…Silence…
Qui parle ?
Question : j’ai ma petite fille qui est enceinte de 6 mois. Que se passe-t-il si la stase arrive avant l’accouchement ?
ABBA : quelle importance ? Puisque le devenir est le même pour les morts, pour les vivants et pour ceux à vivre en ce monde. Là aussi, il n’y a pas de différence.
Il vous a été annoncé voilà fort longtemps que vous n’avez pas à vous soucier des enfants car ils connaissent la Voie, ils se reconnaissent.
Qu’ils soient « à venir » ou qu’ils soient jeunes ne fait pas, là non plus, de différence. L’Amour prend tout et quand l’Amour prend tout, il ne reste de la place pour rien d’autre, car tout est inclus dans l’Amour, révélé et attend ce qui se produit en l’accouchement de la terre en ce moment.
Vous le voyez : les eaux sont rompues, la vie appelle la vie au-delà de toute forme et de toute contingence. L’accouchement de la terre et l’accouchement de chaque mère de nouveau-né -au- delà de ce qui se passe dans la chair de cette femme- est le don de la Vie, le don de la Grâce, qui n’a plus besoin de repères ni de formes, ni d’avenir et ne dépend d’aucun passé, ni d’aucune histoire.
Afin que l’évidence soit vécue sans encombre, et au-delà de tout décor et de toute posture.
L’embrasement d ‘Amour, bien réel pour nombre d’entre vous n’a fait que commencer, et s’achève dans le même temps. En ce temps là de la terre, où vous êtes pour l’instant et dans le moment, instant et moment de la résurrection, de l’évidence de la Lumière, de qui vous êtes au-delà de la forme et au-delà de toute apparence, au-delà de tout discours, comme de tout Verbe, là où vous vous reconnaissez en votre totalité et en Amour, mettant fin à toute distance, mettant fin au rêve.
...Silence…
ABBA : qui veut parler ?
Question : puisque chaque être humain a le même devenir, cela veut-il dire qu’aucune mémoire ne sera prélevée ?
ABBA : mon amie, ma sœur en Eternité, de quel devenir parles-tu ? Il n’y a que l’Amour : il n’y a nul besoin de souvenirs, il n’y a nul besoin de mémoires.
Tout y est léger et tout est Vacuité et Plénitude. Ne dépendant de rien et surtout pas de toi et surtout pas des mondes. Ne dépendant en définitive que de la vérité de l’Amour. Il n’y a rien d’autre à envisager car rien d’autre n’est envisageable car rien d’autre ne peut être rêvé ou reconstruit au sein du rêve. L’Amour est la clé, le baume de l’oubli. Celui qui vient laver vos robes en le sang de l’agneau et le sang de la terre et en le Feu du Ciel. Il ne peut exister la moindre appréhension en celui qui est, il ne peut y avoir la moindre attente en celui qui espère, il ne peut avoir la moindre déception quand l’éclat de la lumière est rendu à son juste propriétaire.
Vous n’êtes la propriété de personne, il n’existe aucun sens de la propriété ni de l’histoire ni de la personne, au sein de l’Amour Absolu, antérieur à toute forme et postérieur à toute forme, antérieur à tout monde comme postérieur à tout monde. Cet Amour Absolu n’a jamais manqué, n’a jamais disparu.
Malgré toutes les apparences et les voiles des souffrances et de l’ignorance, aujourd’hui, cela n’a plus de sens, cela n’a plus de fonction, si ce n’est de mourir, ce qui peut encore se passer, dans les moments où la tête prend le relai du Cœur ; le Cœur prend tout et ne laisse aucune place pour la réflexion : la Lumière ne se réfléchit pas, elle traverse tout, sans encombre et sans différence, quelles que soient vos apparences, quelles que soient vos positions au sein de la vie et de votre Cœur
Qui parle ?
...Silence…
Questions : pour préciser, et peut-être pour ceux qui vont écouter, si j’ai bien compris, tous les mondes vont être réabsorber pour se trouver en Absolu ?
ABBA : Sans aucune exception, sans aucune alternance, cela est acté et c’est vous qui l’avez acté, en votre autonomie et en votre liberté, le temps n’est plus à la souffrance, le temps n’est plus à l’errance.
Le temps est à la Vérité, cette Vérité n’a jamais bougé, elle a toujours été là, malgré toutes les apparences, malgré toutes les souffrances. C’est en cela que, fort nombreux vous avez retrouvé le fil de la liberté, le fil de l’évidence, là où n’y a plus ni territoire ni carte, là où il n’y a ni dimension ni création, ni même dé-création.
Voilà ce que dit ton Cœur qui n’est rien d’autre que le chant d’Abba, que le Silence d’Abba. Comme cela a été dit : je suis toi tout autant que tu es moi, n’imagine et ne pense à aucune distance car il n’y en a jamais eu. J’ai toujours été là, je serai toujours là.
Depuis le premier jour jusqu’au dernier jour et au-delà des jours et des nuits, là où tout est permanence.
Nous ne nous sommes jamais quittés, nous ne sommes jamais séparés. Simplement le voile de l’oubli a été levé. Simplement, il y a évidence en cela, bien plus qu’en tout monde et en toute forme, parce que l’Amour y est sans forme, parce que l’Amour, même au sein des mondes Libres n’a pas à être en résonance avec seulement la dimension de manifestation mais parcourir dans le même temps toutes les dimensions, comme au-delà de toute dimension. Ceci n’est pas un déplacement, ceci n’est pas un mouvement mais c’est le dévoilement au sein du Silence.
Le même dévoilement pouvant se produire dans le chant qui arrive à vos oreilles, dans les images que vous voyez, dans les mots que vous échangez, où que vous regardiez à l’intérieur comme à l’extérieur, il n’y a que l’Amour, car tout le reste passe, est passé et passera.
Nous avons réuni ensemble les trois temps en le même temps, faisant qu’il n’y a plus à dépendre de quelque temps que ce soit, de quelque cadre que ce soit, ainsi est apporté en vous, par votre propre grâce, l’évidence de la Lumière, l’évidence de l’Amour, l’évidence de la Joie, l’évidence de la Paix, même si cela n’est pas encore vécu, cela est déjà là, parce que cela a toujours été là et n’a jamais bougé ; C’était juste les voiles de l’oubli.
Aujourd’hui, en ce monde, ne reste que le prévisible, au travers des évènements de l’imprévisible -élémentaire ou de votre vie, ou de la société elle-même comme de la planète en sa totalité- cela, là non plus, ne fait pas de différence et ne met aucune distance.
Puisqu’au sein de l’Amour, il ne peut exister la moindre distance, puisqu’au sein de la sagesse, tout cela est vu dans la simplicité, comme dans la magnificence, dans les événements de la vie, comme dans les événements de ta vie.
Regarde, écoute et entends ce que la vie te dit en ce monde afin de te préparer au-delà de tout monde, à l’ultime Vérité qui est aussi la première, l’alpha et l’oméga jusqu’à l’epsilon, du tout ou rien, du rien au tout.
De l’un à l’autre et de l’autre à l’un dans le même temps, sans parcourir la moindre distance ou le moindre temps, se révèle en chacun la nudité du Cœur, là où rien de ce qui constitue l’histoire (les dates, les attentes, les scénarios) ne peut venir perturber l’intensité du Cœur de l’Amour, mettant à bas tous les remparts et les murs de ce monde, ainsi que toutes les souffrances.
Le son du verbe, le son des trompettes -qu’elles viennent du ciel ou de la terre, de vous comme de chaque frère- ne fait pas de différence, là non plus, parce qu’il ne restera en définitive que ce qui a toujours été là : l’Amour, antérieur à toute forme, antérieur à toute histoire, antérieur à toute création. La vérité de l’Amour est telle que plus rien ne pourra résister ou demeurer au sein de l’incompréhension, au sein du doute, au sein de l’hésitation.
Et c’est chacun de vous, chaque jour, à chaque regard, à chaque pensée, à chaque mot prononcé, qui bénissez la Vie en chacun, pour réaliser le miracle.
Car tout, au sein de ce monde, devient miracle et devient évidence, quoi que tu en penses encore, quoi que tu en doutes encore : « écoute et entends », non pas ce que te dit ta tête, non pas ce que te dit la raison et sa dualité, mais bien ce que dit ton Double -qui n’est autre que toi-même, restitué à lui-même, à l’Amour primordial et à l’Amour final.
Le final et le primordial finalement, n’ont jamais été espacés, distants ; ils n’ont jamais bougé. C’est toi, dans la Liberté que tu t’es accordée, qui t’es déplacée au sein de cela.
Souvent il t’a été dit, au cours de ces années, qu’il y aurait « appel », « injonctions » et « signe » de la Lumière. La Lumière n’a plus besoin de t’appeler, elle n’a plus besoin de t’enjoindre quoi que ce soit, parce qu’elle est de partout.
Encore une fois : quoi que tu en dises ou quoi que tu t’en dises, cela ne changera rien ! Tu auras beau résister, tu auras beau te tendre vers cela, tu auras beau te détourner de cela, tu auras beau comparer ou essayer de mesurer, cela ne changera rien car rien n’est à changer car tout est accompli.
Toi, tu as ôté les voiles, tes ailes se déploient, te donnant à voyager ou à demeurer dans le Cœur du Cœur, en Silence et en le vide comme en la Plénitude de l’Amour : cela ne fait pas, là non plus, la moindre différence...si ce n’est dans celui qui observe, si ce n’est dans celui qui s’identifie, si ce n’est dans celui qui ne veut pas de mon Don, et qui pourtant n’est rien d’autre que lui-même.
Vous voyez : il existe des mots fort simples, dépouillés de toute forme, de toute histoire, de tout scénario qui nécessitent de se reconnaître soi-même.
La partition que vous avez crée et jouée est exactement ce qu’il vous faut : très exactement ce qu’il vous faut, pour enfin ne plus avoir à prononcer ou à vivre le mot « fin », parce qu’il n’y a jamais eu de début et n’y aura jamais de fin, sauf en ce qui se passe et qui donc, passera.
Voyez-vous : le Cœur n’a pas besoin de tête, Abba n’a pas besoin de tête. L’intelligence de la Lumière en manifestation, ici comme partout, ne peut laisser la moindre place au hasard, ne peut laisser la place à la moindre erreur, seul celui qui interprète, par rapport à lui-même, en quelque histoire que ce soit, se leurre lui-même et s’éloigne -alors que c’est ce qu’il vit, pourtant.
Voyez-vous : tout cela ne sont que des mouvements apparents, qui permettent en quelque sorte de se caler, là où tout est immuable.
Ce qui se déroule, au-delà d’être une affaire personnelle ou planétaire, est une histoire qui est en résonance avec la création de la Conscience, la création des mondes, toute création. Tout ce que vous entreprenez aussi, au sein de votre personne, a toujours un « début » et une « fin. » Mettre fin au début et à la fin ...il faut pour cela que l’Ultime fin vous ramène à l’endroit supposé de votre départ.
Non pas en vos origines -même si cela vous est ouvert et acquis, mais à la Source de la Source, si je peux dire, à la Source de la Conscience, à la Source de la Vie, à le Source de l’Eternité.
Aucune vie, aucune dimension, aucun scénario ne peut rivaliser avec l’intensité et la beauté de l’Amour, quoi que vous en disiez, quoi que vous en pensiez, cala n’a nulle importance, parce qu’encore une fois, cela ne dépend pas de vous.
Parce qu’encore une fois, cela ne dépend plus de moi. Parce qu’encore une fois, cela ne dépend que d’une chose : de votre qualité et de votre quantité d’accueil... là où n’y a nul espace pour la moindre projection, pour le moindre rêve, ni pour la moindre illusion.
Le temps des chimères est achevé, car tout, absolument tout est achevé. Non pas comme une fin, non pas comme un début, mais simplement comme l’évidence. Il n’y a pas d’autres mots pour illustrer cela ...tout le reste ne sont que des « traductions » de votre perception et ils vous appartiennent en propre.
Mais ils se rejoignent, au-delà de la perception, en la nudité de l’Amour, en la nudité de la Vérité, là où vous n’avez rien à cacher, là où vous n’avez rien à dissimuler mais simplement accueillir, au-delà de toute volonté et surtout, au-delà de tout but comme de toute histoire. La seule paix véritable, elle est « là ». Dorénavant, vous ne pourrez la trouver ailleurs que là. Elle a toujours été là ; tout le reste s’écroulera de lui-même.
Ce n’est pas un acte de violence, mais un acte de pur amour. Même si vous ne comprenez pas en ce jour, viendra le jour où le jour se fera et ne se couchera plus jamais.
Et cela n’est pas dans un hypothétique futur, ni en quelque monde que ce soit, mais en la vérité du Cœur, là où Abba vous parle, là où l’ensemble de la Création, en quelque dimension que ce soit, s’exprime et s’imprime en vous, vous donnant à voir et à témoigner, et à dire vous aussi « il est vivant » !
Mais qu’est-ce-qui est vivant, si ce n’est l’Amour ? Au delà de la forme, au-delà de toute personne.
Vous ne pouvez posséder ce que vous êtes, vous pouvez l’ignorer, certes, vous pouvez le négliger, alors il n’y aura que souffrance, mais rappelez-vous que cette souffrance ne fait que passer et vous conduit, elle aussi, à la Vérité.
Et d’ailleurs, au fur et à mesure que la densité de l’Amour grandit en vous, vous ne pouvez plus être affecté (quelle que soit la souffrance) par votre corps, par votre vie, par quelque humeur que ce soit...sans ça, vous n’êtes pas vrais, vous n’êtes pas vous, pas encore.
Mais cela est déjà là ! Il vous reste juste à accepter tout état de fait avec la même gratitude ou avec la même indifférence, mais sans y mêler ce qui appartient à votre illusoire éphémère, à votre illusoire forme, à votre illusoire chair.
Et pourtant, c’est au cœur de toutes ces illusions que vous n’avez jamais bougé et que je n’ai jamais été absent. Il ne peut y avoir d’autre scénario, il ne peut rien y avoir de concevable et de consolable au-delà de ça ; en ça, rien ne peut regimber, ni le bien ni le mal, ni la souffrance, ni la contradiction, ni quoi que ce soit appartenant à ce monde comme à tout monde : vous êtes au-delà du monde.
Vous êtes au-delà du monde, et vous êtes la Lumière du monde. Et la lumière d’aujourd’hui n’éclaire pas seulement, la Lumière d’aujourd’hui devient un feu dévorant, consumant de manière de plus en plus évidente et de plus en plus rapide, tout ce qui doit être consumé et qui n’est pas l’Amour.
Cela concerne -vous le savez- la totalité de la terre, la totalité de ce système solaire, mais aussi la totalité des rêves, la totalité des mondes et des créations. Parce que « le serment et la promesse » n’étaient pas seulement pour les mondes enfermés mais étaient de partout. Il ne peut exister la moindre confusion, dès l’instant où l’Amour vous possède, où l’Amour vous prend et vous restitue à l’Amour.
Tout le reste ne sont que simagrées, postures et revendications qui n’appartiennent qu’à ce qui passe -et pas à ce qui est. Vous allez le voir de plus en plus clairement, au travers des évènements, au travers de vos humeurs, jusqu’à temps que vous acquiesciez... non pas à moi, non pas à quelque autre que ce soit, le temps que vous acquiesciez à vous-même, rendant les armes de la raison, rendant les armes de la dualité, vous faisant toujours scinder les problèmes en ombre et lumière, Cessez ce jeu, l’Amour consume et il consume en douceur quand il y a accueil -et il consume de la même façon, en douleur quand il y a résistance. Mais tout cela, là aussi, ne représente que les deux faces du même élément, de la même scène. C’est vous qui décidez et personne d’autre !
Il n’y a rien qui puisse tenir devant l’Amour... si ce n’est au sein des apparences, mais qui ne dure jamais au-delà d’un temps Ce qui vous a été expliqué concernant l’accueil et le sacrifice, trouve aujourd’hui sa pleine manifestation.
Simplement en différence des paroles du Christ, qui étaient je vous le rappelle : « celui qui voudra sauver sa vie, la perdra » et celui qui acceptera de la perdre la trouvera, je peux vous dire aujourd’hui que personne -aucun individu- ne peut se perdre, c’est impossible !
Cela n’est pas Vrai, car ne comprend pas le Tout et le Rien.
Accepter cela au-delà de tout concept, vous ouvre définitivement à la Vérité, sans latence, sans distance et sans équivoque. Mais pour cela, il vous faut auparavant, lâcher vos certitudes, lâcher les stratégies et surtout, surtout, ne jugez pas quiconque ou qui que ce soit, car vous ne savez pas ce que vous jugez tant que vous ne l’avez pas vu.
A ce moment-là, vous risquez de ne pas être vrai, parce que vous jugez selon les apparences et non selon les faits, et non selon le résultat, qui ne vous apparaît pas encore toujours de façon évidente, mais qui ne demande que ça – afin que vous vous rendiez compte qu’il n’y a pas d’autre obstacle à ce qui est là, que votre propre personne, que votre propre histoire.
Tout est accompli, oui cela a été dit, l’Amour se révèle de partout -en chaque frère et en chaque sœur- cela devient de plus en plus vrai, de plus en plus actuel. Alors celui qui regarde et voit le temps qui passe, n’est pas Libre, ne peut pas l’être. Parce que quoi qu’il dise : il est soumis au temps. Et étant soumis au temps, vous ne pouvez sortir du temps. Vous ne pouvez vivre la totalité de la Vérité, vous n’en vivez que des bribes.
Mais là aussi, n’ayez aucune inquiétude, aucune bribe ne manquera : tous les morceaux seront recollés avant de disparaître. C’est ce qui se passe en ce moment-même, quoi que vous en disiez, quoi que vous en viviez, quoi que vous en pensiez : vous ne pouvez y échapper, en aucune manière, en aucune stratégie, en aucune posture, en aucune revendication.
C’est pour cela qu’il n’y a pas de meilleurs mots que l’accueil de l’évidence, que le sacrifice.
Même le mot Amour a tellement été altéré et galvaudé que cet Amour dont je parle (que vous êtes) ne peut être confondu ou assimilable à quelque amour que ce soit, à quelque expérience que ce soit, même la plus extraordinaire.
L’Amour est simple : il est paix, il est réjouissance, il est évidence, il est légèreté.
Et d’ailleurs, au-delà de toute religion et de tous écrits (ce qui a été brûlé) de nombreux messagers ont déjà parlé de cela, ce qui se vit maintenant.
C’est le dialogue avec votre Double, le « Dialogue avec l’Ange », celui qui a été écrit au moment de la guerre, qui annonce ce qui se vit maintenant.
Oui cela vous a été annoncé et énoncé, de toute part et de tout côté, en toute religion, comme en toute création ; il ne pouvait en être autrement.
Au commencement était le Verbe. Antérieurement au Verbe, il y a l’Absolu. Or le Verbe ne peut porter (quelque soit le travestissement) que le Verbe de Vérité, il ne peut pas parler autre chose que le chant de l’Amour.
Alors, si de votre bouche sort la colère et si de votre bouche sort l’attente...si vous voyez autre chose que l’Amour, vous ne pouvez le vivre, vous vous fermez vous-même. Mais je vous rassure là aussi : nul ne pourra y échapper (à la Vérité de qui vous êtes).
Tout cela a été préparé et anticipé, tout cela est déjà passé -depuis longtemps. Il n’y a que vos Consciences qui parcourent ces lignes de temps archaïques -qui êtes encore dans cela.
Tous les peuples que vous nommez « intergalactiques » de quelques dimensions qu’ils soient, sont tous présents, autour de la terre, du soleil et de ce système solaire, pour fêter les « noces terrestres » celles qui mettent fin aux « noces terrestres ».
Et cela est maintenant, maintenant ne voulant pas dire aujourd’hui ou demain, mais voulant dire « à chaque instant ». Et si vous ne voyez pas cela, si vous ne vivez pas cela, c’est que vous êtes encore -quelque part- inscrit dans une histoire... cette histoire de la fin des temps... de temps qui n’ont jamais existé ailleurs que dans votre rêve... ailleurs que dans votre déplacement.
Vous n’êtes ni ce corps, ni cette terre, ni ce soleil ; vous n’êtes ni vos origines, ni vos lignées. Vous êtes antérieurs à cela, vous êtes même antérieur à tout antérieur, avant même que la création ne soit pensée, et c’est cela qui vous est donné, parce que comme cela a été dit, c’est votre don, c’est la vérité, il n’y a rien d’autre.
Tout le reste ne sont que des facéties, de l’enfant qui joue et qui ne veut arrêter de jouer, pris par le jeu, captivé par l’erreur et l’illusion. Le temps de l’oubli est achevé, quoi que vous en viviez.
Rappelez-vous : vous n’avez besoin de personne parce que tout est vous. Il ne peut y avoir d’autres personnes si ce n’est un rêve commun donnant l’illusion de quelque chose de stable.
Or vous le voyez bien, au sein de ce monde (comme de tout monde d’ailleurs, même s’il y a l’harmonie), la stabilité ne peut pas exister, parce qu’il y a évolution. Mais cette pseudo-évolution ne concerne pas l’Amour : l’Amour ne peut pas évoluer, il est parfait à l’origine, il est ce que nous sommes tous, ici et ailleurs, comme nulle part.
La résurrection s’achève, elle a été menée à son terme en le joli mois de mai. Tout ce qui a été exprimé, tout ce qui a été vécu ou pas, va dorénavant s’actualiser à votre Conscience. Cela se déroule maintenant, ce n’est pas demain, ce n’est pas hier.
Qui veut questionner ?
Question : et après, quand on sera tous dans la Lumière, dans l’Amour ?
ABBA : et après quoi ? Il n’a y a pas d’après, il n’y a pas de lendemain, il n’y a pas d’hier, il n’y a pas de forme, il n’y a que l’Amour : que veux-tu d’autre qui puisse te combler plus que l’Amour ? Et que pourtant tu cherches à travers tes innombrables expériences et pérégrinations, en ce monde comme en tout monde. Tu refuses de te voir en totalité, pour parler d’« après »...que peut-il y avoir comme « après » à la vérité de l’Amour ? Vis -le et tu constateras par toi-même la futilité de tes mots, la futilité de tes questions, la futilité de ce qui passe et qui n’est que du vent. Toi, tu n’es pas le vent, tu es l’Amour. Alors, ne pensez pas à demain : il n’y a pas de demain. Ne pensez pas à hier : il n’y a aucun hier dans l’Amour. Vois tout ce qui t’a éloigné, jusqu’à présent, de ce que tu es -cherchant ailleurs, plutôt que de trouver ton Cœur.
Tel un vagabond errant, cherchant à chaque instant ce qui est déjà en lui, paradoxe et sourire sans fin de celui qui te voit, dans tes jeux d’enfant lançant les dés en permanence, jouant aux osselets en permanence, et oubliant ce qu’il est. Oui, tu l’as oublié, comme chacun, comme même moi l’ai oublié.
Et pourtant, cela est revenu, mais cesse de lancer les dés ou les osselets. Cesse de vouloir comprendre, car tant que tu voudras comprendre, tu ne seras jamais libre, jamais, excepté bien sur au moment collectif. Mais il ne sert à rien de te torturer, ni de t’interroger parce que tu t’éloignes de ce qui est là et qui n’attend que toi. Comprends cela, accepte-le et surtout : vis-le !
Ne crois pas mes mots, pas plus que les tiens. Les mots ne sont que babillages qui habillent le Verbe mais qui ne sont pas le Verbe. Le Verbe est Silence avant tout. Ce que tu es n’a jamais bougé.
Seul ce qui s’agite et auquel tu adhères, te fait croire cela.
Mais aucune croyance ne pourra remplacer la Vérité. Tant qu’il n’y a pas d’après, il n’y a jamais eu d’avant : seule la personne le croit...mais ce que tu es n’en a rien à faire. Tant que tu n’en auras pas « rien à faire » au sein de ce personnage, tu ne seras pas Libre.
Tu seras Libre bien sur, car cela est « le serment et la promesse », mais là aussi, tu mets des délais et des distances par toi-même et non par moi-même, et encore moins par l’intelligence de la Lumière.
C’est justement la non-reconnaissance de ce que tu es qui t’emmène dans ces chemins de traverse, qui ne te font que percevoir, et percevoir n’est pas vivre. Car si tu le vivais vraiment, tu constaterais qu’il n’y a besoin de nulle perception, de nulle vibration et du nul témoin ou observateur.
Tant que tu cherches, l’Amour ne peut pas te trouver. Accepte cela et vois par toi-même ce que tu ne veux pas lâcher, ce que tu ne veux pas cesser, ce que tu ne veux pas, en définitive, comprendre, non pas par la tête -c’est impossible- mais par le Cœur. Dès l’instant où la Vérité est là (cela a été répété de façon très longue et innombrable) il n’y a que la peur ou l’Amour. Aujourd’hui, l’Amour ne peut coexister avec la moindre peur, quelle qu’elle soit, ni avec la moindre interrogation, de quelque nature que ce soit.
C’est cela qu’il faut voir et c’est cela qu’aujourd’hui, je vous engage à interroger. Car tout cela ne sont que des jeux de questions et réponses, qui pourraient durer à l’infini et qui n’apportent rien, si ce n’est ce qui se déroule au-delà de la scène et au-delà des mots -et qui touche directement ton Cœur, que tu les sentes ou pas.
Je parle à travers toi, depuis ton Cœur comme de mon Cœur.
Rien de ce que tu es, dorénavant ne peut arrêter ou freiner ce qui Est. Rien de ce que tu crois ne peut t’affermir ou te démontrer quoi que ce soit. Accepte cela et tu seras Libre. Il n’y a rien à conquérir, il n’y a rien à trouver ; il n’y a rien à chercher si ce n’est dans la tête, si ce n’est as l’histoire, pas dans le Cœur ! Au travers de cela, quel que soit ton allègement, quelles que soient ta persévérance et ta progression, rappelle-toi : tu n’as jamais bougé. C’est encore un jeu de la personne/du personnage qui croit qu’il faut comprendre, faire un effort, se déplacer et observer, mesurer, recevoir, percevoir.
Tu sais, voilà de longues années, Anaël avait prononcé ces mots.
Ils sont l’essence de la Vérité : savoir n’est pas voir, voir n’est pas vivre -et comprendre, je n’en parle même pas !
Tant que tu ne t’es pas vu en chacun, tant que tu ne vis pas en chacun, tant que toutes tes pensées, toutes tes actions, tous tes regards, tous tes rêves, toutes ta vie n’est pas axée sur ça, tu ne peux pas être Libre. Parce qu’aujourd’hui, il n’existe plus de circonstances atténuantes, il n’existe plus d’excuses, si ce n’est celles de la personne qui s’oppose à son propre Cœur, qui s’oppose à l’évidence qui est là de partout.
En cela, nombre d’entre vous sont encore enfermés dans leur propre projection, dans leur propre histoire, dans leur propre scénario. Tout cela là, aussi est fatuité et orgueil démesuré. La Vérité est simple, elle ne dépend d’aucune histoire, d’aucun concept, d’aucune perception, d’aucune image, d’aucun monde ni d’aucune forme. Tant que tu n’y es pas -à cela, tant que tu ne l’as pas réalisé, tu ne peux pas être Libre : tu ne peux que vivre des expériences, que vivre des déceptions que vivre des souffrances. Quelles que soient tes perceptions, cela n’est pas l’Amour. Quelles que soient tes expériences, cela n’est pas -non plus- l’Amour. L’Amour n’est pas une expérience, l’Amour n’est pas une perception, ni un sentiment, ni un concept, ni une idée, ni même une énergie. C’est justement le Silence, là où il n’y a plus rien, que tu vois le Tout, et tout ce qui est entre Rien et Tout, … avant.
Rappelle-toi : il n’y a jamais eu d’après, il n’y a jamais eu d’avant. Comme avant, oui, mais comme avant que tu ne connais pas, et que tu ne peux prétendre approcher au travers de ce corps ou de cette tête ou de ta vie même. Tout ce que tu crois tenir te tient, fermement, enfermé. Tout ce que tu crois posséder te possède en totalité, que ce soit ce corps, ce monde, ce passé...tu n’es pas cela, rien de cela et pourtant, aussi cela ! Ne mets plus de limite, ne mets plus de cadre, ne mets plus de supposition et oublies ...ce sur quoi tu t’appuies aujourd’hui ne représente plus rien, si ce n’est des sables mouvants, si ce n’est un rêve qui enfin s’achève.
Tu n’as rien d’autre à retenir, il n’y a pas d’après, accepte ! Et tu seras béni par ma Présence en toi, au-delà de toute vibration, de toute image, de toute perception et de toute compréhension.
Mais avant, tant que tu crois qu’il y a un « avant » ou une condition, cela ne peut être. Saisis cela ! Et là, comprends-le.
...Silence...
Qui parle ?
Question : puisque nous sommes parfaits et que nous sommes « le Tout et le Rien », qu’est ce qui nous a poussé à venir vivre ces histoires et ces expériences ?
ABBA : Le jeu de la création et le jeu de la dé-création, c’est tout, un rêve un peu plus long. Il n’y a pas de causalité, cela n’existe que dans le cauchemar de la dualité. Il n’y a que Grâce, il n’y a que l’amour, c’est cela qui est à vivre et à voir. Personne ne t’a poussé, il n’y a pas de fautif, il n’y a pas de responsabilité.
Le temps de la réconciliation, du pardon et de l’Amour met fin à tout cela, qui pourtant vous a été utile, afin de vous asseoir pour vous préparer à « maintenant ».
Il n’y a que l’instant, il n’y a que le Silence. Il n’y a pas besoin de mondes, il n’y a pas besoin de formes, l’Amour est là ! Quand tu saisis cela, parles ! Tu demeures autrement dans le connu. Ne te pose pas la question de l’histoire : c’est fini. Elle vous a accompagné elle vous a fait souffrir, elle vous a éloigné. Mais tu n’as été aucune histoire, en définitive. N’envisage pas un mouvement ou un déplacement : il n’y en a jamais eu, il n’y a que la personne qui croit cela. Et tu n’es pas une personne, tu ne le seras jamais, tu ne peux pas l’être. Chacun est dans chacun, sans aucune exception.
Et portant, il n’y a qu’une Conscience. Il est temps de mettre fin à la division, à la séparation. Il est temps de mettre fin à toute fin. Saisis et comprends bien qu’il n’y pas d’histoire à se raconter dorénavant, qu’il y a juste à regarder ce que te donne ta vie à regarder, à écouter, à entendre et à parler parce que c’est dans cette vie éphémère, dans l’illusion totale, surtout pour ceux d’entre vous qui n’ont pas d’utilité à expérimenter tous les versants de la Conscience nue...il vous reste simplement à être tous les mots que je viens de prononcer et toute l’atmosphère de notre communion, de notre fusion. Tout le reste est superflu, inutile, un poids mort qui obstrue -en apparence, car en l’Amour, rien ne peut être obstrué ni limité.
...Silence…
Question : Nous avons entendu que le 132 jours avaient commencé. Sans extrapoler sur les dates, peut-on savoir quand ?
ABBA : A chaque instant, à chaque moment, dès l’instant où tu es toi-même. Celui qui cherche la date se cherche encore, parce qu’il veut ajuster sa personne en fonction d’évènements et non pas du vécu. Comprends cela. Tu ne seras jamais Libre ainsi parce que tu mets d’emblée, comme je l’ai dit, une distance avec toi-même.
Il existe, au-delà de ton vécu, sur l’écran de ce monde, comme sur l’écran du ciel, des éléments formels et évidents eux-aussi qui t’annoncent cela ; que cela soit l’activité des Eléments, que cela soient les modifications du ciel et de la terre, que cela soit le sang de la terre qui se répand et qui évacue ses lourdeurs... te donnent à voir la réalité, te donnant ..non pas à laisser la moindre peur apparaître mais à te montrer l’évidence de ce qui se vit, auquel tu ne peux échapper et que pourtant, tu mets en distance simplement en cherchant quelque date que ce soit !
Ce qui se déroule est l’intemporel, ce qui se déroule est la résurrection, ce qui se déroule est la Vérité ...elle n’a pas de temps, elle n’a pas d’espace. Et pourtant, ce qui se déroule met fin au temps de ce monde.
Tu n’as pas à en connaître la date. Parce que, quand il a té dit que « seul le Père » la connaissait, cela était vrai il y a encore quelques jours, mais dès l’instant où vous a été remis la clé de la liberté et de l’autonomie, où vous a été remis la totalité des possibles de votre Cœur, que peut-il rester de ce monde. Vous le voyez chaque jour et vous le verrez chaque jour de façon démesurée et de plus en plus forte et évidente.
Cela a été aussi dit : « au fur et à mesure que le chaos grandira » au sein de l’apparence de ce monde, au plus vous trouverez avec évidence l’Amour que vous êtes. Là où il ne peut exister la moindre supercherie, là où il n’y a plus de délai, là où il n’y a plus de tête et où l’Amour prend tout. Votre rayonnement atteint la totalité de la terre et touche tout. Tout le reste ne sont que des mots et ne concerne pas la réalité de l’Amour.
Il n’y a jamais eu de fautif, il n’y a jamais eu de coupable.
Aujourd’hui, il n’y a ni fautif ni coupable aussi, il y a juste parfois un délai qui est différent pour chacun...parce que chacun suit sa trame, chacun suit son histoire et chacun remonte le fil, dans le silence et la nudité ou avec profusion d’images de visions et de vécu, mais ça ne fait aucune différence : il n’y a ni supérieur ni inférieur. Il y a juste ce qui est vu selon différents angles, mais c’est la même réalité.
...Silence…
Qui parle ?
J’ai deux questions. Vous avez dit plusieurs fois que si on cherche une date, si on fait ci si on fait ça, on ne sera jamais libre. Or on nous a dit de multiples fois, par des intervenants fort différents, que de toute façon, on serait tous libérés. Alors qu’en est-il exactement ?
C’était ma première question.
ABBA : A celle-ci je réponds : je viens d’en parler pendant longtemps. Alors j’écoute la deuxième.
Cela concerne le mot Amour. Le mot Amour est utilisé, par tout le monde...
ABBA : en ce monde
D’une façon générale, par les intervenants, même par vous...
Parler de l’Amour n’est pas l’Amour
Voilà, alors sauf erreur de ma part, je ne pense pas qu’on nous ait donné un jour la définition du mot « Amour » avec un grand A (mais je l’ai peut-être oublié).
ABBA : tu ne peux pas le définir. C’est impossible. C’est tellement vaste, il n’existe aucun mot, il n’existe aucun verbe qui peut te traduire l’Amour. C’est impossible, d’ailleurs où que tu regardes... que cela soit en orient ou en occident, dans le passé ou dans le présent de cette terre et de cette illusion, c’est toujours le même discours : un Feu, un brasier d’Amour qui consume tout...cela est l’Amour. Tant que tu n’es pas consumé par cet Amour, tu demeures une personne. Mais bien sur que tu peux être libéré de la personne, mais l’histoire, ce n’est pas que la tienne, même si elle est fausse. Vous vous êtes tellement multipliés en ce monde comme en tout monde, qu’il y a bien sur des connections de partout, puisque chacun est dans chacun, pas uniquement en ce monde comme en tout monde.
Si tu veux entendre parler de l’Amour, alors regarde les poètes, regarde vers les chansons, c’est la meilleure résonance qui puisse t’être offerte pour le vivre. Mais tant que tu n’es pas dans ce brasier d’Amour (comme tu le constates et au travers de ta voix), tu n’y es pas... quoi que tu aies vécu, quoi que tu penses et quoi que tu dises.
Celui qui le vit -ce brasier d’Amour- ne peut pas être trompé : il y est en permanence, quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse. La réflexion de l’Amour n’est pas l’Amour. L’expérience quelle quelle soit, même de l’Absolu et du vécu de l’Absolu, n’est pas l’Amour.
Cet Amour dont rien ne peut être dit, tant qu’il n’est pas vécu et que tu traduiras ensuite de ta façon... que cela soit par un chant, par le silence, par une danse, par n’importe quoi : tu ne fais qu’exprimer l’Amour.
Et cet Amour-là c’est un brasier, un embrasement total de tout ce qui constituait l’histoire et la personne. Qui ne laisse la place pour rien d’autre. Il n’y a pas d’autre Amour que celui-là !
Tous les autres amours sont conditionnés, sont conceptuels, sont idéalisés et ne se rapportent qu’à ce monde.
L’Amour est un brasier qui consume totalement. Alors bien sur, il est préférable pour beaucoup de demeurer en la Paix et le Silence, parce que cela est plus simple, pour le moment. Une fois que le brasier d’Amour t’emporte, tu pourras dire à ce moment-là, qu’il y avait « avant cela » et « après cela ».
Ce n’est pas une expérience, c’est une transsubstantiation totale, au travers de ce corps, où tu n’as plus besoin de t’identifier à quelque corps que ce soit, de ce monde comme de tout monde. C’est le moment où il n’y a plus d’objectif, c’est le moment où il n’y a plus d’adjectif à placer. C’est le moment où réellement et concrètement, cet Amour t’embrase et te consume à chaque instant. Il n’y pas de place ni d’espace pour autre chose.
Il ne s’agit pas de fuir au sein de l’Absolu, parce qu’aujourd’hui, se réfugier en cela est pire que de se réfugier dans le Soi, parce qu’il y a un refus de la vie !
Et tant que tu refuseras la vie, tu ne pourras pas être Libre de « cette vie » -si ce n’est au moment collectif. Mais néanmoins, cette espèce de tension, de colère ou d’incompréhension ou d’impatience, ou quelque soit le mot que tu y mettes- en définitive et au-delà/au travers de la personne, ne fait que t’en rapprocher inexorablement. Parce que tu n’as pas vécu que c’était déjà là, tout simplement !
Tu ne peux pas te saisir de l’Amour, tu ne peux pas le comprendre, tu ne peux que le traduire -quand tu l’as vécu- en mot, en chanson...et c’est tout !
Tout le reste n’est que travestissement. L’Amour dont nous parlons... nous pourrions encore, les uns et les autres, vous en parler pendant des millions d’années...cela ne vous rapprocherait aucunement de l’Amour.
Les uns et les autres comme chacun de vous, convergez vers ce moment qui a été appelé « le temps zéro » et sans faire d’humour, je ne peux que te dire : nous n’attendons que toi !
Que cherches-tu à comprendre, que cherches-tu à vérifier, que cherches-tu à démontrer ? L’Amour ne se démontre pas, il se voit à travers les yeux, il se voit à travers le ton de la voix, il se voit à travers l’évidence.
Il ne se voit pas dans cela. Accepter cela, c’est faire un grand pas -qui n’existe pas, je te l’accorde- mais qui existe pour ta personne. Je vous invite, si vous en avez l’occasion, de regarder là où se basait l’Amour qui est allumé ; vous l’avez à certains moments chez certains Anciens, bien sûr chez les Etoiles...mais qui peut dire qui, aujourd’hui, a atteint l’état de Liberté que vous a montré Ma, que vous a montré Gemma ou encore Thérèse ?
Toute « personne » en est profondément éloignée (quoi qu’elle dise et quoi qu’elle vive) parce qu’elle est encore une personne.
L’Amour n’a besoin d’aucun qualificatif, d’aucun adjectif. Il ne peut pas se démontrer de l’extérieur...il ne peut que se retrouver. Mais pour cela, tout ce qui dépasse doit disparaître. Essayer de concevoir l’Amour...c’est impossible, parce que si tu le conçois, il devient un idéal mais il n’est pas vécu.
Rappelle toi : en reprenant des passages inspirés des livres qui ont été brûlés, derniers souvenirs : « Quand je parlerai en langue des anges, s’il me manque l’Amour, je ne suis rien » ,
« Je suis une cymbale retentissante quand j’aurai la foi à soulever des montagnes, s’il me manque l’Amour, je ne suis rien ».
Tout est là ! Il faut être foudroyé par l’Amour. Être dans ce brasier d’Amour, que rien ne peut arrêter, à aucun moment. Autrement dit, vous êtes tous, en ce moment, au moment collectif de retrouver cela (qui n’a jamais bougé). Et tant qu’en toi, n’existe pas ce brasier d’Amour, cette consumation réelle, concrète et totale de tout ce qui est éphémère...tu ne peux qu’en parler mais tu ne peux pas le vivre.
Alors, vouloir définir cela, c’est encore vouloir lui mettre des cadres. C’est encore un besoin de contrôler, de diriger la personne, les dates, plutôt que de laisser ce que tu es, œuvrer. La personne n’a aucun poids ni aucune action sur l’Amour, sur ce que tu es.
L’ensemble des Etoiles et des Anciens, ainsi que d’autres intervenants et en particulier Enolwaden vous a parlé de cela parce qu’elle était la plus apte à le faire.
Mais, toi, avec ton corps dense, s’il n’y a pas ce brasier d’Amour, tu n’es rien, mais tu ne peux pas être Tout ! L’Amour c’est être Tout. C’est être l’enfant qui pleure à l’autre bout de la planète...le voir, le vivre, le sentir !
Tu le vois : l’Absolu effectivement est, en quelque sorte, ta destination. Et cet absolu, s’il n’est pas enrichi -à chaque instant- par l’Amour, à quoi sert-il ? Si ce n’est te montrer ce que tu es mais ce que tu ne vis pas !
Parce que l’Amour y est obligatoirement. Quelles que soient les vibrations, les couronnes, quelles que soient les expériences, quels que soient les états vécus, ce n’est pas l’Amour. Ceux qui le vivent aujourd’hui et qui en ont été les témoins depuis déjà plus d’un mois ou deux mois même, n’est jamais équivoque, ne peut pas l’être. Il n’est que le chant de la Vie qui ne dépend pas de l’agencement des mots ou des phrases, mais qui se perçoit dans le tempo et le rythme, au-delà de l’intonation.
Ce brasier d’Amour est réel que d’être consumé dans un feu réel de ce monde. La consumation d’Amour, cela a été évoqué et parlé...ce n’est pas une expérience, c’est un état, qui -quand il est vécu- ne peut jamais disparaître, car s’il disparaît, ce n’est pas l’Amour ! L’Amour ne bouge jamais. Alors bien sur, il peut être traduit en image, en parole, en chant, en mouvement mais ce n’est qu’une traduction, ce n’est pas la Vérité. Il ne s’agit pas -dans ce que je te dis- de mots, de concepts mais je ne te parle que de vécu.
En ces temps de la terre, vous remarquez autour de vous beaucoup de choses, n’est ce pas, que cela soit en vous, en les frères et les sœurs, en les Eléments et surtout au niveau de la Conscience...tu es dans ce mouvement, ou tu n’y es pas. Seul toi le sait, mais n’oublie pas que tu es vu. N’oublie pas que ceux qui vivent ce brasier d’Amour te voient. Il n’existe nul espace ou nul endroit où se cacher...ni par des mots, ni par des fuites, ni par des réactions. Car cet Amour qui t’est présenté est inébranlable : rien ne peut l’interrompre. Rien ! Ni la maladie, ni la souffrance, ni la mort, ni quoi que ce soit de ce monde. Et cela est ouvert à chacun, en totalité.
Alors, bien sur, si tu es sage, tu as simplement à ne plus te poser aucune question...tu as simplement à ne rien attendre et demeurer dans cette sagesse, en attendant que l’Amour te prenne. Tu n’as pas d’autre choix, là aussi, quoi que tu dises et quoi que tu fasses.
Il y a la Vérité et il y a l’Amour : cela ne peut qu’être vécu.
Tu peux bien sûr disserter, tu peux bien sûr comparer, tu peux bien sûr avoir vécu des états correspondants à cela, mais ce n’est pas l’Amour.
L’Amour c’est le moment où l’autre devient encore plus important que toi, et surtout l’autre souffrant et surtout l’autre qui s’oppose ; ce que tu pourrais appeler le noir, l’ombre n’existe en définitive que dans ta tête et dans ton cœur. Il ne peut en être autrement et dès l’instant où tu emploies ces mots, tu te mets toi-même en condamnation, tu te mets toi-même en exclusion. C’est ça qu’il faut voir, parce que c’est la seule vérité. Il n’y a que toi : il n’y a personne d’autre. Mais pour cela, il faut que chacun que tu aies vu ou que tu vois en ce monde, de vienne toi ! Il l’est d’ailleurs, déjà. Tant que ça ce n’est pas vu, tant que ça ce n’est pas vécu en totalité, il n’y a pas Amour. Croire que pour vivre l’Amour, il suffit d’être Absolu, d’être Libéré de la personne est aujourd’hui, comme dirait Bidi une escroquerie totale. Tout ce que je dis là, n’était pas vrai il y a cinq mois ou six mois. Et cela est pourtant aujourd’hui l’unique Vérité, il n’y en a pas d’autre, il n’y en aura jamais d’autre.
Cela a été évoqué aussi, à de nombreuses reprises...cela a été appelé le sacrifice et l’accueil réellement et concrètement.
Réellement et concrètement ne voulant pas dire « mettre fin à ses jours », mais simplement mettre fin aux rêves, aux chimères. Mettre fin à ce que tu penses comprendre et vivre en ce monde qui n’a rien à voir avec la Vérité même si aujourd’hui le ciel est sur terre, comme la terre monte au ciel ...le lieu de rencontre, c’est le Cœur, c’est l’Amour, ce brasier dont je parle dont tu ne peux te représenter que cela, tant que ce n’est pas vécu en totalité, au sein de la sagesse. Celui qui ne refuse rien, celui qui accueille tout avec la même intensité, l’ennemi comme l’ami, puisque tout ceci est illusion, comme toi.
Saisis bien que l’Amour ne peut jamais être défini, jamais, parce que dès l’instant où il tente d’être défini, même par un artiste, même par un poète, il n’est déjà plus l’Amour. Il peut t’en approcher, il peut te montrer le chemin, il peut t’accompagner sur le chemin mais il ne peut pas marcher à ta place. Quand je dis « marcher », ne vois pas un déplacement mais une translation de la Conscience.
As-tu d’autres questions ?
La première question que j’avais posée sur le fait qu’on serait tous Libérés, qu’en est-il ?
ABBA : bien sur, vous êtes tous Libérés, dès l’instant où n’y a plus de terre. Dès l’instant où vous disparaissez de cette dimension, vous êtes tous Libérés.
A la lumière de ce qui a été exprimé et pour faire avancer le schmilblick, j’ai une question qui va dans ce sens. On nous a souvent dit qu’on était tous Libérés, et-ce qu’on peut maintenant dire que tous ascensionnent ?
ABBA : vous êtes tous Libérés. Bien évidemment, après le temps zéro, vous avez chacun à terminer votre rêve de la façon qui vous est propre. Mais au moment de l’appel, au moment de l’évènement -et je vous rappelle quand même que l’évènement que vous vivez est déjà énorme, de vivre la résurrection dans ce corps de chair sans l’avoir perdu, n’y voyez pas un obstacle mais voyez bien la véritable transcendance et transsubstantiation de la matière
La Libération comme l’Ascension se passe dans ce corps, dans ce monde. Que cela soit sans bouger, que cela soit en Conscience nue ne fait pas de différence. Oui, « tous Libérés » et effectivement, tu peux dire « tous ascensionnés ». Mais que veut dire dans ce contexte être Libéré ou Ascensionné ?
Pour celui qui est dans le brasier d’Amour, ça ne veut plus rien dire. La seule différence et cela n’a pas changé, c’est le temps que vous mettrez pour y passer tous. Le maître du temps a joué la musique, le maître du temps vous a permis de vous ajuster ou de refuser. Cela n’est pas mon problème ni le tien. Vous posez encore des questions qui vous éloignent de plus en plus, parce que ce qui a été dit, même si cela est Vérité, ne vous permet pas de le vivre n’est-ce-pas ?
Il n’y a que vous qui pouvez le vivre ! Cela a été expliqué il y a fort longtemps, toujours par le même Archange Anaël concernant l’Abandon à la Lumière. Et pourtant, cela remonte -comme tu dis- dans le temps, à de nombreuses années… et pourtant, qui le vit ?
Vous êtes, effectivement, de plus en plus innombrables.
C’est simple. Il suffit simplement d’arrêter de poser ce genre de questions, qui ne font que vous ramener à l’illusion. L’Amour n’a pas besoin de dates, il n’a pas besoin de savoir s’il y a Ascension, Libération, destruction de la terre...parce que l’Amour sera toujours là.
Il n’est plus question de dimension, il n’est pas question d’origines, mais cela vous a été dit, aussi bien par les Anciens que par Nisargadatta. Cela vous a été dit par tous, sans aucune exception. Et aujourd’hui, où vous y êtes, vous regimbez... soit vous regimbez, soit vous le vivez. Et cela même, te montre de façon indélébile et formelle l’endroit où tu te situe en cet instant : dans l’éphémère ou dans l’Eternel. Dans l’Eternel, il n’y a ni date ni monde ni personne. Vois le jeu que tu joues ou pas !
Vos yeux ont été dessillés ; en ce joli mois de mai, les Etoiles de votre tête se sont alignées l’avant de votre front afin de recevoir l’onction, vos pieds ont été lavés, vos robes sont lavées par le sang de l’Agneau qui est aussi le sang de la terre...et vous vous posez encore la question de ce qu’est l’Amour, de quelle est la date ? Vous n’y êtes pas du tout alors que vous y êtes déjà ! Regarder la distance que vous mettez et les conditions que vous mettez. Dans l’Amour il n’y a aucune condition...dès qu’il y a condition, ce n’est plus l’Amour. Et cela, celui qui le vit le voit, mais celui qui ne le vit pas, ne peut pas le voir ...il ne peut qu’entraîner le sourire de celui qui le vit. Ce sourire n’est pas moquerie, ce sourire n’est pas narquois, il est simplement le sourire qui te dit : « Tiens-toi tranquille et regarde » Regarde ne veut pas dire projeter, regarde veut dire « accueillir ». Tout dépend du regard bien sur -tu me répondras- mais moi je te parle du seul regard qui vaille la peine, celui qui ne pâlit jamais.
Donc la Libération, l’Ascension, ce sont encore des concepts et pourtant c’est ce que vous vivez. Regardez la terre, regardez le corps et voyez là dans de la vie, voyez l’exubérance, l’enfantillage même de ceux qui découvrent la Vérité ! Ils ne sont tenus pas aucun cadre, ils ne sont tenus par aucun chemin, ils ne sont tenus par aucune croyance. Ils étaient vierges de tout et pour eux, ce fut facile. Mais celui qui a construit des histoires, doit les traverser. C’est ce qui s’est passé, aussi, pour nombre d’entre vous, durant ce mois de mai.
L’Amour ne connaît aucune insatisfaction, de quelque ordre que ce soit. L’Amour dans ce brasier est toujours disponible, à quelque heure du jour et de la nuit, pour n’importe qui, il ne fait pas de différence entre chaque enfant de la terre, quelque soit la couleur de peau, quelles que soient les croyances...parce qu’il sait que tout cela n’existe pas. Mais celui qui reste dans la tête ne fait que voir des différences et des oppositions entre le bien et le mal, il n’est pas disponible pour le vivre, pas encore, il n’a pas compris. Il cherche à comprendre...et vous ne pouvez pas avoir compris en cherchant à le comprendre. Parce que cette compréhension, elle ne vient pas de la tête, elle ne vient pas d’une logique, elle vient simplement de l’accueil. Mais en définitive et vous le savez, effectivement, c’est la fin de l’histoire (ici comme ailleurs) dont vous êtes tous Libérés.
Où voulez-vous aller s’il n’y a que l’Amour ? Où voulez-vous aller pérégriner, si l’Amour prend tout ?
Et même en voyant vos chemins, même au sein de l’Eternité, celui qui vit le brasier, ne peut être absolument entraîné par quelque histoire véridique que ce soit : il est antérieur au monde, il est antérieur à la manifestation. Il est l’Absolu mais bien plus...après ce ne sont que des jeux de rôle que vous portez, c’est tout !
...Silence…
ABBA : Qui parle ?
Nous sommes à 5 mn du temps imparti.
ABBA : alors il va être temps de faire Silence. Et avant d’avoir l’impression de nous séparer ce qui n’est pas vrai bien sûr, nous installons ensemble ce brasier. Il n’a pas besoin de méditation, il n’a pas besoin de posture, il a besoin simplement de votre accueil.
...Silence...
ABBA : je vous dis « à toujours ».
En cet instant, comme dans tout temps et dans tout espace, l’Amour et la Vérité sont présents en chacun comme je suis présent en chacun.
En ce temps et en cet espace de Vérité, au-delà de ce monde, dans la perfection de votre présence ou de votre absence, je parle en votre Cœur et écoute en votre Cœur, afin de délivrer ce qui doit l’être, ce qui Est.
Ainsi, en cet espace de bénédiction où nous nous accueillons chacun, il est temps pour vous de questionner, si toutefois, il existe encore des interrogations en votre Cœur.
Permettez-moi de me reposer dans le Silence, en le Cœur de chacun. Telle est ma bénédiction, telle est ma Présence. Il n’y a nulle différence, il n’y a nulle distance entre ce que je suis, qui est ce que tu es.
Alors, en ce temps et en cet espace où n’existe nulle distance, j’écoute ce que ton Cœur a à dire et à entendre, dans le même accueil et dans la même réciprocité, à chacun de vous -en tout temps et en tout espace, comme au-delà de tout temps et de tout espace- la même reconnaissance, la même densité de légèreté, le même Amour, ainsi que le me Silence : Abba vous accueille afin que vous puissiez vous accueillir les uns les autres, comme vous avez été accueillis sans différence et sans délai.
Il est temps maintenant d’oser questionner en le Cœur, en ce qu’il a à dire, en ce qu’il a à montrer, au-delà de la forme comme au-delà du temps.
Alors, chacun écoute ce qui va se dire, afin que la réponse du Cœur soit la seule évidence possible, la où n’y a plus de choix, là où il n’y a plus de « deux », ni de Dieu d’ailleurs, là où vous êtes Libres.
Ainsi, j’écoute, afin que tu t’entendes, car mon Verbe est ton Verbe, car mon souffle est ton souffle.
Alors, qui ose ?
Qui parle, qui entend et qui écoute, dans le même Silence, la Vérité, ne dépendant ni de moi ni de toi ni de personne, là ou il n’y a plus ni forme ni pensée ?
Ainsi, permets-moi, au travers de tes interrogations, de te replacer par quelques mots au sein de ton évidence – qui elle aussi est mienne comme je me suis donné à toi et en toi.
Qui parle ? Alors nous nous écoutons et nous nous entendons.
Qui prend la parole, afin que celle-ci devienne Verbe, active en l’instant où tu prononces les mots de ta question ou de ton interrogation.
N’hésite pas à me confier -et je me confie à toi et en toi.
Qui parle ?
Question : il y 15 jours, le mari de ma sœur est décédé et je voudrais un éclairage sur le lieu où vont les décédés maintenant.
ABBA : que veut-elle savoir ?
Elle veut savoir où vont les âmes, s’il y en a encore, de ceux qui décèdent actuellement.
ABBA : ils ne sont plus en stase, ils rejoignent à leur rythme (comme vous) l’emplacement du Sacre et du Sacré, au sein de l’Alliance de Feu. Chacun se découvre en cela, surtout pour ceux qui en cette période sont passés de l’autre côté.
Chaque événement, survenant sur l’écran de votre Conscience comme de votre vie, ne fait qu’illustrer quelles que soient les apparences, l’expression de la Lumière et l’expression de la Vérité qui s’imprime -marquée au Feu de l’Amour en le Cœur de chacun. Les morts d’aujourd’hui ne meurent pas : ils recouvrent la vue et la vie, n’étant plus maintenus que par le moment à venir de manière collective, que cela soit sur cette rive comme de l’autre côté de ce qui est nommé « la mort ».
Là aussi, et eux aussi, vivent leur résurrection au-delà de la forme humaine, au-delà de la chair car cela est leur chemin et leur vérité. Il ne peut y avoir d’errance, il ne peut y avoir de leurre. Il n’y a que la beauté de l’ineffable pour chacun qui passe par la » porte étroite », que ce soit par la mort réelle de ce corps de chair, que cela soit par le sacrifice consenti et accueilli, le même résultat, la même évidence : l’Amour qui prend tout.
Là où cela a été dit : vous n’aurez plus jamais soif, ni plus jamais faim, ; là où l’évidence ne peut être ni interrogée ni questionnée.
Parce que cette évidence installe le Silence, quelle que soit la danse à jouer sur l’écran de ce monde.
Il n’y a rien à entreprendre, il n’y a rien à prendre, car tout est donné, en abondance, à satiété, et tout est à disposition, à chaque souffle, à chaque moment.
Ce que tu nommes « les morts » ne vont plus ailleurs que là où tu es. Eux aussi, présents en ton Coeur, car même de l’autre côté du voile, la même Vérité : je suis toi comme tu es moi, en dépit de toute apparence et en dépit de tout déni, et en dépit de toute incompréhension.
Qui parle ?
Pour compléter le témoignage : voulant consoler sa sœur, elle lui a dit que dans les jours qui suivraient, elle aurait un témoignage du défunt. Et dans les douze jours qui ont suivi, elle a eu un rêve…
ABBA : le rêve n’est plus le rêve...mais continue.
...où son mari a posé sa tête sur ses genoux et lui a dit : « je t’aime ».
ABBA : cela est Vérité. Cela n’est pas seulement « signe » ou « synchronicité », cela est réel et bien plus vrai que tout ce que tu peux imaginer ou penser. Cela est réel, cela se produit.
Non pas dans l’espace du rêve, mais dans celui du réel, celui qui ne connaît ni temps ni espace.
Le rêve n’est plus seulement signification ou interrogation ou symbolisme : il est lui aussi évidence. Parce que le rêve est plus réel que le rêve de ce monde.
Parce que le rêve, aujourd’hui, met fin à tout rêve -quelle qu’en soit la teneur et quelle qu’en soit la nature.
Vous n’êtes plus reliés, je vous le rappelle à la matrice binaire, mais bien branché à la matrice christique, à la Conscience du Christ, à tout ce qui est vrai, à tout ce qui vient et revient au Cœur, au-delà de ta forme.
Je te remercie de ce témoignage, qui doit permettre à celle que tu nommes ta sœur dans la chair, d’apaiser son tourment et d’apaiser la perte apparente. Tu peux d’ores et déjà lui dire qu’elle n’a pas de deuil à faire, qu’elle n’a qu’à se réjouir du moment qui est là, permettant de se vivre au-delà de toute insuffisance comme de toute souffrance, du cœur ou d’ailleurs.
Qui parle ?
Il avait été dit dans une canalisation, qu’au moment de l’appel de Marie, les morts réapparaîtraient sur la terre.
ABBA : mais, bien-aimée, c’est bien vous qui réapparaîtrez dans ce que vous nommez « le royaume des morts », qui est aujourd’hui non pas le royaume de l’astral mais le royaume de l’Infinie Présence, précédant la vérité absolue de ce que vous êtes. Alors oui, les morts marcheront sur la terre, à vos côtés et en vous.
Car ainsi est abolie toute distance et tout voile : nous apportons la preuve, pourtant si futile pour votre Cœur, de la réalité de celui-ci, de votre Cœur. Là où il n’y a de la place que pour l’évidence de la Paix, la danse de la Joie et l’évidence du Silence.
…Silence…
Qui parle ?
Question : j’ai ma petite fille qui est enceinte de 6 mois. Que se passe-t-il si la stase arrive avant l’accouchement ?
ABBA : quelle importance ? Puisque le devenir est le même pour les morts, pour les vivants et pour ceux à vivre en ce monde. Là aussi, il n’y a pas de différence.
Il vous a été annoncé voilà fort longtemps que vous n’avez pas à vous soucier des enfants car ils connaissent la Voie, ils se reconnaissent.
Qu’ils soient « à venir » ou qu’ils soient jeunes ne fait pas, là non plus, de différence. L’Amour prend tout et quand l’Amour prend tout, il ne reste de la place pour rien d’autre, car tout est inclus dans l’Amour, révélé et attend ce qui se produit en l’accouchement de la terre en ce moment.
Vous le voyez : les eaux sont rompues, la vie appelle la vie au-delà de toute forme et de toute contingence. L’accouchement de la terre et l’accouchement de chaque mère de nouveau-né -au- delà de ce qui se passe dans la chair de cette femme- est le don de la Vie, le don de la Grâce, qui n’a plus besoin de repères ni de formes, ni d’avenir et ne dépend d’aucun passé, ni d’aucune histoire.
Afin que l’évidence soit vécue sans encombre, et au-delà de tout décor et de toute posture.
L’embrasement d ‘Amour, bien réel pour nombre d’entre vous n’a fait que commencer, et s’achève dans le même temps. En ce temps là de la terre, où vous êtes pour l’instant et dans le moment, instant et moment de la résurrection, de l’évidence de la Lumière, de qui vous êtes au-delà de la forme et au-delà de toute apparence, au-delà de tout discours, comme de tout Verbe, là où vous vous reconnaissez en votre totalité et en Amour, mettant fin à toute distance, mettant fin au rêve.
...Silence…
ABBA : qui veut parler ?
Question : puisque chaque être humain a le même devenir, cela veut-il dire qu’aucune mémoire ne sera prélevée ?
ABBA : mon amie, ma sœur en Eternité, de quel devenir parles-tu ? Il n’y a que l’Amour : il n’y a nul besoin de souvenirs, il n’y a nul besoin de mémoires.
Tout y est léger et tout est Vacuité et Plénitude. Ne dépendant de rien et surtout pas de toi et surtout pas des mondes. Ne dépendant en définitive que de la vérité de l’Amour. Il n’y a rien d’autre à envisager car rien d’autre n’est envisageable car rien d’autre ne peut être rêvé ou reconstruit au sein du rêve. L’Amour est la clé, le baume de l’oubli. Celui qui vient laver vos robes en le sang de l’agneau et le sang de la terre et en le Feu du Ciel. Il ne peut exister la moindre appréhension en celui qui est, il ne peut y avoir la moindre attente en celui qui espère, il ne peut avoir la moindre déception quand l’éclat de la lumière est rendu à son juste propriétaire.
Vous n’êtes la propriété de personne, il n’existe aucun sens de la propriété ni de l’histoire ni de la personne, au sein de l’Amour Absolu, antérieur à toute forme et postérieur à toute forme, antérieur à tout monde comme postérieur à tout monde. Cet Amour Absolu n’a jamais manqué, n’a jamais disparu.
Malgré toutes les apparences et les voiles des souffrances et de l’ignorance, aujourd’hui, cela n’a plus de sens, cela n’a plus de fonction, si ce n’est de mourir, ce qui peut encore se passer, dans les moments où la tête prend le relai du Cœur ; le Cœur prend tout et ne laisse aucune place pour la réflexion : la Lumière ne se réfléchit pas, elle traverse tout, sans encombre et sans différence, quelles que soient vos apparences, quelles que soient vos positions au sein de la vie et de votre Cœur
Qui parle ?
...Silence…
Questions : pour préciser, et peut-être pour ceux qui vont écouter, si j’ai bien compris, tous les mondes vont être réabsorber pour se trouver en Absolu ?
ABBA : Sans aucune exception, sans aucune alternance, cela est acté et c’est vous qui l’avez acté, en votre autonomie et en votre liberté, le temps n’est plus à la souffrance, le temps n’est plus à l’errance.
Le temps est à la Vérité, cette Vérité n’a jamais bougé, elle a toujours été là, malgré toutes les apparences, malgré toutes les souffrances. C’est en cela que, fort nombreux vous avez retrouvé le fil de la liberté, le fil de l’évidence, là où n’y a plus ni territoire ni carte, là où il n’y a ni dimension ni création, ni même dé-création.
Voilà ce que dit ton Cœur qui n’est rien d’autre que le chant d’Abba, que le Silence d’Abba. Comme cela a été dit : je suis toi tout autant que tu es moi, n’imagine et ne pense à aucune distance car il n’y en a jamais eu. J’ai toujours été là, je serai toujours là.
Depuis le premier jour jusqu’au dernier jour et au-delà des jours et des nuits, là où tout est permanence.
Nous ne nous sommes jamais quittés, nous ne sommes jamais séparés. Simplement le voile de l’oubli a été levé. Simplement, il y a évidence en cela, bien plus qu’en tout monde et en toute forme, parce que l’Amour y est sans forme, parce que l’Amour, même au sein des mondes Libres n’a pas à être en résonance avec seulement la dimension de manifestation mais parcourir dans le même temps toutes les dimensions, comme au-delà de toute dimension. Ceci n’est pas un déplacement, ceci n’est pas un mouvement mais c’est le dévoilement au sein du Silence.
Le même dévoilement pouvant se produire dans le chant qui arrive à vos oreilles, dans les images que vous voyez, dans les mots que vous échangez, où que vous regardiez à l’intérieur comme à l’extérieur, il n’y a que l’Amour, car tout le reste passe, est passé et passera.
Nous avons réuni ensemble les trois temps en le même temps, faisant qu’il n’y a plus à dépendre de quelque temps que ce soit, de quelque cadre que ce soit, ainsi est apporté en vous, par votre propre grâce, l’évidence de la Lumière, l’évidence de l’Amour, l’évidence de la Joie, l’évidence de la Paix, même si cela n’est pas encore vécu, cela est déjà là, parce que cela a toujours été là et n’a jamais bougé ; C’était juste les voiles de l’oubli.
Aujourd’hui, en ce monde, ne reste que le prévisible, au travers des évènements de l’imprévisible -élémentaire ou de votre vie, ou de la société elle-même comme de la planète en sa totalité- cela, là non plus, ne fait pas de différence et ne met aucune distance.
Puisqu’au sein de l’Amour, il ne peut exister la moindre distance, puisqu’au sein de la sagesse, tout cela est vu dans la simplicité, comme dans la magnificence, dans les événements de la vie, comme dans les événements de ta vie.
Regarde, écoute et entends ce que la vie te dit en ce monde afin de te préparer au-delà de tout monde, à l’ultime Vérité qui est aussi la première, l’alpha et l’oméga jusqu’à l’epsilon, du tout ou rien, du rien au tout.
De l’un à l’autre et de l’autre à l’un dans le même temps, sans parcourir la moindre distance ou le moindre temps, se révèle en chacun la nudité du Cœur, là où rien de ce qui constitue l’histoire (les dates, les attentes, les scénarios) ne peut venir perturber l’intensité du Cœur de l’Amour, mettant à bas tous les remparts et les murs de ce monde, ainsi que toutes les souffrances.
Le son du verbe, le son des trompettes -qu’elles viennent du ciel ou de la terre, de vous comme de chaque frère- ne fait pas de différence, là non plus, parce qu’il ne restera en définitive que ce qui a toujours été là : l’Amour, antérieur à toute forme, antérieur à toute histoire, antérieur à toute création. La vérité de l’Amour est telle que plus rien ne pourra résister ou demeurer au sein de l’incompréhension, au sein du doute, au sein de l’hésitation.
Et c’est chacun de vous, chaque jour, à chaque regard, à chaque pensée, à chaque mot prononcé, qui bénissez la Vie en chacun, pour réaliser le miracle.
Car tout, au sein de ce monde, devient miracle et devient évidence, quoi que tu en penses encore, quoi que tu en doutes encore : « écoute et entends », non pas ce que te dit ta tête, non pas ce que te dit la raison et sa dualité, mais bien ce que dit ton Double -qui n’est autre que toi-même, restitué à lui-même, à l’Amour primordial et à l’Amour final.
Le final et le primordial finalement, n’ont jamais été espacés, distants ; ils n’ont jamais bougé. C’est toi, dans la Liberté que tu t’es accordée, qui t’es déplacée au sein de cela.
Souvent il t’a été dit, au cours de ces années, qu’il y aurait « appel », « injonctions » et « signe » de la Lumière. La Lumière n’a plus besoin de t’appeler, elle n’a plus besoin de t’enjoindre quoi que ce soit, parce qu’elle est de partout.
Encore une fois : quoi que tu en dises ou quoi que tu t’en dises, cela ne changera rien ! Tu auras beau résister, tu auras beau te tendre vers cela, tu auras beau te détourner de cela, tu auras beau comparer ou essayer de mesurer, cela ne changera rien car rien n’est à changer car tout est accompli.
Toi, tu as ôté les voiles, tes ailes se déploient, te donnant à voyager ou à demeurer dans le Cœur du Cœur, en Silence et en le vide comme en la Plénitude de l’Amour : cela ne fait pas, là non plus, la moindre différence...si ce n’est dans celui qui observe, si ce n’est dans celui qui s’identifie, si ce n’est dans celui qui ne veut pas de mon Don, et qui pourtant n’est rien d’autre que lui-même.
Vous voyez : il existe des mots fort simples, dépouillés de toute forme, de toute histoire, de tout scénario qui nécessitent de se reconnaître soi-même.
La partition que vous avez crée et jouée est exactement ce qu’il vous faut : très exactement ce qu’il vous faut, pour enfin ne plus avoir à prononcer ou à vivre le mot « fin », parce qu’il n’y a jamais eu de début et n’y aura jamais de fin, sauf en ce qui se passe et qui donc, passera.
Voyez-vous : le Cœur n’a pas besoin de tête, Abba n’a pas besoin de tête. L’intelligence de la Lumière en manifestation, ici comme partout, ne peut laisser la moindre place au hasard, ne peut laisser la place à la moindre erreur, seul celui qui interprète, par rapport à lui-même, en quelque histoire que ce soit, se leurre lui-même et s’éloigne -alors que c’est ce qu’il vit, pourtant.
Voyez-vous : tout cela ne sont que des mouvements apparents, qui permettent en quelque sorte de se caler, là où tout est immuable.
Ce qui se déroule, au-delà d’être une affaire personnelle ou planétaire, est une histoire qui est en résonance avec la création de la Conscience, la création des mondes, toute création. Tout ce que vous entreprenez aussi, au sein de votre personne, a toujours un « début » et une « fin. » Mettre fin au début et à la fin ...il faut pour cela que l’Ultime fin vous ramène à l’endroit supposé de votre départ.
Non pas en vos origines -même si cela vous est ouvert et acquis, mais à la Source de la Source, si je peux dire, à la Source de la Conscience, à la Source de la Vie, à le Source de l’Eternité.
Aucune vie, aucune dimension, aucun scénario ne peut rivaliser avec l’intensité et la beauté de l’Amour, quoi que vous en disiez, quoi que vous en pensiez, cala n’a nulle importance, parce qu’encore une fois, cela ne dépend pas de vous.
Parce qu’encore une fois, cela ne dépend plus de moi. Parce qu’encore une fois, cela ne dépend que d’une chose : de votre qualité et de votre quantité d’accueil... là où n’y a nul espace pour la moindre projection, pour le moindre rêve, ni pour la moindre illusion.
Le temps des chimères est achevé, car tout, absolument tout est achevé. Non pas comme une fin, non pas comme un début, mais simplement comme l’évidence. Il n’y a pas d’autres mots pour illustrer cela ...tout le reste ne sont que des « traductions » de votre perception et ils vous appartiennent en propre.
Mais ils se rejoignent, au-delà de la perception, en la nudité de l’Amour, en la nudité de la Vérité, là où vous n’avez rien à cacher, là où vous n’avez rien à dissimuler mais simplement accueillir, au-delà de toute volonté et surtout, au-delà de tout but comme de toute histoire. La seule paix véritable, elle est « là ». Dorénavant, vous ne pourrez la trouver ailleurs que là. Elle a toujours été là ; tout le reste s’écroulera de lui-même.
Ce n’est pas un acte de violence, mais un acte de pur amour. Même si vous ne comprenez pas en ce jour, viendra le jour où le jour se fera et ne se couchera plus jamais.
Et cela n’est pas dans un hypothétique futur, ni en quelque monde que ce soit, mais en la vérité du Cœur, là où Abba vous parle, là où l’ensemble de la Création, en quelque dimension que ce soit, s’exprime et s’imprime en vous, vous donnant à voir et à témoigner, et à dire vous aussi « il est vivant » !
Mais qu’est-ce-qui est vivant, si ce n’est l’Amour ? Au delà de la forme, au-delà de toute personne.
Vous ne pouvez posséder ce que vous êtes, vous pouvez l’ignorer, certes, vous pouvez le négliger, alors il n’y aura que souffrance, mais rappelez-vous que cette souffrance ne fait que passer et vous conduit, elle aussi, à la Vérité.
Et d’ailleurs, au fur et à mesure que la densité de l’Amour grandit en vous, vous ne pouvez plus être affecté (quelle que soit la souffrance) par votre corps, par votre vie, par quelque humeur que ce soit...sans ça, vous n’êtes pas vrais, vous n’êtes pas vous, pas encore.
Mais cela est déjà là ! Il vous reste juste à accepter tout état de fait avec la même gratitude ou avec la même indifférence, mais sans y mêler ce qui appartient à votre illusoire éphémère, à votre illusoire forme, à votre illusoire chair.
Et pourtant, c’est au cœur de toutes ces illusions que vous n’avez jamais bougé et que je n’ai jamais été absent. Il ne peut y avoir d’autre scénario, il ne peut rien y avoir de concevable et de consolable au-delà de ça ; en ça, rien ne peut regimber, ni le bien ni le mal, ni la souffrance, ni la contradiction, ni quoi que ce soit appartenant à ce monde comme à tout monde : vous êtes au-delà du monde.
Vous êtes au-delà du monde, et vous êtes la Lumière du monde. Et la lumière d’aujourd’hui n’éclaire pas seulement, la Lumière d’aujourd’hui devient un feu dévorant, consumant de manière de plus en plus évidente et de plus en plus rapide, tout ce qui doit être consumé et qui n’est pas l’Amour.
Cela concerne -vous le savez- la totalité de la terre, la totalité de ce système solaire, mais aussi la totalité des rêves, la totalité des mondes et des créations. Parce que « le serment et la promesse » n’étaient pas seulement pour les mondes enfermés mais étaient de partout. Il ne peut exister la moindre confusion, dès l’instant où l’Amour vous possède, où l’Amour vous prend et vous restitue à l’Amour.
Tout le reste ne sont que simagrées, postures et revendications qui n’appartiennent qu’à ce qui passe -et pas à ce qui est. Vous allez le voir de plus en plus clairement, au travers des évènements, au travers de vos humeurs, jusqu’à temps que vous acquiesciez... non pas à moi, non pas à quelque autre que ce soit, le temps que vous acquiesciez à vous-même, rendant les armes de la raison, rendant les armes de la dualité, vous faisant toujours scinder les problèmes en ombre et lumière, Cessez ce jeu, l’Amour consume et il consume en douceur quand il y a accueil -et il consume de la même façon, en douleur quand il y a résistance. Mais tout cela, là aussi, ne représente que les deux faces du même élément, de la même scène. C’est vous qui décidez et personne d’autre !
Il n’y a rien qui puisse tenir devant l’Amour... si ce n’est au sein des apparences, mais qui ne dure jamais au-delà d’un temps Ce qui vous a été expliqué concernant l’accueil et le sacrifice, trouve aujourd’hui sa pleine manifestation.
Simplement en différence des paroles du Christ, qui étaient je vous le rappelle : « celui qui voudra sauver sa vie, la perdra » et celui qui acceptera de la perdre la trouvera, je peux vous dire aujourd’hui que personne -aucun individu- ne peut se perdre, c’est impossible !
Cela n’est pas Vrai, car ne comprend pas le Tout et le Rien.
Accepter cela au-delà de tout concept, vous ouvre définitivement à la Vérité, sans latence, sans distance et sans équivoque. Mais pour cela, il vous faut auparavant, lâcher vos certitudes, lâcher les stratégies et surtout, surtout, ne jugez pas quiconque ou qui que ce soit, car vous ne savez pas ce que vous jugez tant que vous ne l’avez pas vu.
A ce moment-là, vous risquez de ne pas être vrai, parce que vous jugez selon les apparences et non selon les faits, et non selon le résultat, qui ne vous apparaît pas encore toujours de façon évidente, mais qui ne demande que ça – afin que vous vous rendiez compte qu’il n’y a pas d’autre obstacle à ce qui est là, que votre propre personne, que votre propre histoire.
Tout est accompli, oui cela a été dit, l’Amour se révèle de partout -en chaque frère et en chaque sœur- cela devient de plus en plus vrai, de plus en plus actuel. Alors celui qui regarde et voit le temps qui passe, n’est pas Libre, ne peut pas l’être. Parce que quoi qu’il dise : il est soumis au temps. Et étant soumis au temps, vous ne pouvez sortir du temps. Vous ne pouvez vivre la totalité de la Vérité, vous n’en vivez que des bribes.
Mais là aussi, n’ayez aucune inquiétude, aucune bribe ne manquera : tous les morceaux seront recollés avant de disparaître. C’est ce qui se passe en ce moment-même, quoi que vous en disiez, quoi que vous en viviez, quoi que vous en pensiez : vous ne pouvez y échapper, en aucune manière, en aucune stratégie, en aucune posture, en aucune revendication.
C’est pour cela qu’il n’y a pas de meilleurs mots que l’accueil de l’évidence, que le sacrifice.
Même le mot Amour a tellement été altéré et galvaudé que cet Amour dont je parle (que vous êtes) ne peut être confondu ou assimilable à quelque amour que ce soit, à quelque expérience que ce soit, même la plus extraordinaire.
L’Amour est simple : il est paix, il est réjouissance, il est évidence, il est légèreté.
Et d’ailleurs, au-delà de toute religion et de tous écrits (ce qui a été brûlé) de nombreux messagers ont déjà parlé de cela, ce qui se vit maintenant.
C’est le dialogue avec votre Double, le « Dialogue avec l’Ange », celui qui a été écrit au moment de la guerre, qui annonce ce qui se vit maintenant.
Oui cela vous a été annoncé et énoncé, de toute part et de tout côté, en toute religion, comme en toute création ; il ne pouvait en être autrement.
Au commencement était le Verbe. Antérieurement au Verbe, il y a l’Absolu. Or le Verbe ne peut porter (quelque soit le travestissement) que le Verbe de Vérité, il ne peut pas parler autre chose que le chant de l’Amour.
Alors, si de votre bouche sort la colère et si de votre bouche sort l’attente...si vous voyez autre chose que l’Amour, vous ne pouvez le vivre, vous vous fermez vous-même. Mais je vous rassure là aussi : nul ne pourra y échapper (à la Vérité de qui vous êtes).
Tout cela a été préparé et anticipé, tout cela est déjà passé -depuis longtemps. Il n’y a que vos Consciences qui parcourent ces lignes de temps archaïques -qui êtes encore dans cela.
Tous les peuples que vous nommez « intergalactiques » de quelques dimensions qu’ils soient, sont tous présents, autour de la terre, du soleil et de ce système solaire, pour fêter les « noces terrestres » celles qui mettent fin aux « noces terrestres ».
Et cela est maintenant, maintenant ne voulant pas dire aujourd’hui ou demain, mais voulant dire « à chaque instant ». Et si vous ne voyez pas cela, si vous ne vivez pas cela, c’est que vous êtes encore -quelque part- inscrit dans une histoire... cette histoire de la fin des temps... de temps qui n’ont jamais existé ailleurs que dans votre rêve... ailleurs que dans votre déplacement.
Vous n’êtes ni ce corps, ni cette terre, ni ce soleil ; vous n’êtes ni vos origines, ni vos lignées. Vous êtes antérieurs à cela, vous êtes même antérieur à tout antérieur, avant même que la création ne soit pensée, et c’est cela qui vous est donné, parce que comme cela a été dit, c’est votre don, c’est la vérité, il n’y a rien d’autre.
Tout le reste ne sont que des facéties, de l’enfant qui joue et qui ne veut arrêter de jouer, pris par le jeu, captivé par l’erreur et l’illusion. Le temps de l’oubli est achevé, quoi que vous en viviez.
Rappelez-vous : vous n’avez besoin de personne parce que tout est vous. Il ne peut y avoir d’autres personnes si ce n’est un rêve commun donnant l’illusion de quelque chose de stable.
Or vous le voyez bien, au sein de ce monde (comme de tout monde d’ailleurs, même s’il y a l’harmonie), la stabilité ne peut pas exister, parce qu’il y a évolution. Mais cette pseudo-évolution ne concerne pas l’Amour : l’Amour ne peut pas évoluer, il est parfait à l’origine, il est ce que nous sommes tous, ici et ailleurs, comme nulle part.
La résurrection s’achève, elle a été menée à son terme en le joli mois de mai. Tout ce qui a été exprimé, tout ce qui a été vécu ou pas, va dorénavant s’actualiser à votre Conscience. Cela se déroule maintenant, ce n’est pas demain, ce n’est pas hier.
Qui veut questionner ?
Question : et après, quand on sera tous dans la Lumière, dans l’Amour ?
ABBA : et après quoi ? Il n’a y a pas d’après, il n’y a pas de lendemain, il n’y a pas d’hier, il n’y a pas de forme, il n’y a que l’Amour : que veux-tu d’autre qui puisse te combler plus que l’Amour ? Et que pourtant tu cherches à travers tes innombrables expériences et pérégrinations, en ce monde comme en tout monde. Tu refuses de te voir en totalité, pour parler d’« après »...que peut-il y avoir comme « après » à la vérité de l’Amour ? Vis -le et tu constateras par toi-même la futilité de tes mots, la futilité de tes questions, la futilité de ce qui passe et qui n’est que du vent. Toi, tu n’es pas le vent, tu es l’Amour. Alors, ne pensez pas à demain : il n’y a pas de demain. Ne pensez pas à hier : il n’y a aucun hier dans l’Amour. Vois tout ce qui t’a éloigné, jusqu’à présent, de ce que tu es -cherchant ailleurs, plutôt que de trouver ton Cœur.
Tel un vagabond errant, cherchant à chaque instant ce qui est déjà en lui, paradoxe et sourire sans fin de celui qui te voit, dans tes jeux d’enfant lançant les dés en permanence, jouant aux osselets en permanence, et oubliant ce qu’il est. Oui, tu l’as oublié, comme chacun, comme même moi l’ai oublié.
Et pourtant, cela est revenu, mais cesse de lancer les dés ou les osselets. Cesse de vouloir comprendre, car tant que tu voudras comprendre, tu ne seras jamais libre, jamais, excepté bien sur au moment collectif. Mais il ne sert à rien de te torturer, ni de t’interroger parce que tu t’éloignes de ce qui est là et qui n’attend que toi. Comprends cela, accepte-le et surtout : vis-le !
Ne crois pas mes mots, pas plus que les tiens. Les mots ne sont que babillages qui habillent le Verbe mais qui ne sont pas le Verbe. Le Verbe est Silence avant tout. Ce que tu es n’a jamais bougé.
Seul ce qui s’agite et auquel tu adhères, te fait croire cela.
Mais aucune croyance ne pourra remplacer la Vérité. Tant qu’il n’y a pas d’après, il n’y a jamais eu d’avant : seule la personne le croit...mais ce que tu es n’en a rien à faire. Tant que tu n’en auras pas « rien à faire » au sein de ce personnage, tu ne seras pas Libre.
Tu seras Libre bien sur, car cela est « le serment et la promesse », mais là aussi, tu mets des délais et des distances par toi-même et non par moi-même, et encore moins par l’intelligence de la Lumière.
C’est justement la non-reconnaissance de ce que tu es qui t’emmène dans ces chemins de traverse, qui ne te font que percevoir, et percevoir n’est pas vivre. Car si tu le vivais vraiment, tu constaterais qu’il n’y a besoin de nulle perception, de nulle vibration et du nul témoin ou observateur.
Tant que tu cherches, l’Amour ne peut pas te trouver. Accepte cela et vois par toi-même ce que tu ne veux pas lâcher, ce que tu ne veux pas cesser, ce que tu ne veux pas, en définitive, comprendre, non pas par la tête -c’est impossible- mais par le Cœur. Dès l’instant où la Vérité est là (cela a été répété de façon très longue et innombrable) il n’y a que la peur ou l’Amour. Aujourd’hui, l’Amour ne peut coexister avec la moindre peur, quelle qu’elle soit, ni avec la moindre interrogation, de quelque nature que ce soit.
C’est cela qu’il faut voir et c’est cela qu’aujourd’hui, je vous engage à interroger. Car tout cela ne sont que des jeux de questions et réponses, qui pourraient durer à l’infini et qui n’apportent rien, si ce n’est ce qui se déroule au-delà de la scène et au-delà des mots -et qui touche directement ton Cœur, que tu les sentes ou pas.
Je parle à travers toi, depuis ton Cœur comme de mon Cœur.
Rien de ce que tu es, dorénavant ne peut arrêter ou freiner ce qui Est. Rien de ce que tu crois ne peut t’affermir ou te démontrer quoi que ce soit. Accepte cela et tu seras Libre. Il n’y a rien à conquérir, il n’y a rien à trouver ; il n’y a rien à chercher si ce n’est dans la tête, si ce n’est as l’histoire, pas dans le Cœur ! Au travers de cela, quel que soit ton allègement, quelles que soient ta persévérance et ta progression, rappelle-toi : tu n’as jamais bougé. C’est encore un jeu de la personne/du personnage qui croit qu’il faut comprendre, faire un effort, se déplacer et observer, mesurer, recevoir, percevoir.
Tu sais, voilà de longues années, Anaël avait prononcé ces mots.
Ils sont l’essence de la Vérité : savoir n’est pas voir, voir n’est pas vivre -et comprendre, je n’en parle même pas !
Tant que tu ne t’es pas vu en chacun, tant que tu ne vis pas en chacun, tant que toutes tes pensées, toutes tes actions, tous tes regards, tous tes rêves, toutes ta vie n’est pas axée sur ça, tu ne peux pas être Libre. Parce qu’aujourd’hui, il n’existe plus de circonstances atténuantes, il n’existe plus d’excuses, si ce n’est celles de la personne qui s’oppose à son propre Cœur, qui s’oppose à l’évidence qui est là de partout.
En cela, nombre d’entre vous sont encore enfermés dans leur propre projection, dans leur propre histoire, dans leur propre scénario. Tout cela là, aussi est fatuité et orgueil démesuré. La Vérité est simple, elle ne dépend d’aucune histoire, d’aucun concept, d’aucune perception, d’aucune image, d’aucun monde ni d’aucune forme. Tant que tu n’y es pas -à cela, tant que tu ne l’as pas réalisé, tu ne peux pas être Libre : tu ne peux que vivre des expériences, que vivre des déceptions que vivre des souffrances. Quelles que soient tes perceptions, cela n’est pas l’Amour. Quelles que soient tes expériences, cela n’est pas -non plus- l’Amour. L’Amour n’est pas une expérience, l’Amour n’est pas une perception, ni un sentiment, ni un concept, ni une idée, ni même une énergie. C’est justement le Silence, là où il n’y a plus rien, que tu vois le Tout, et tout ce qui est entre Rien et Tout, … avant.
Rappelle-toi : il n’y a jamais eu d’après, il n’y a jamais eu d’avant. Comme avant, oui, mais comme avant que tu ne connais pas, et que tu ne peux prétendre approcher au travers de ce corps ou de cette tête ou de ta vie même. Tout ce que tu crois tenir te tient, fermement, enfermé. Tout ce que tu crois posséder te possède en totalité, que ce soit ce corps, ce monde, ce passé...tu n’es pas cela, rien de cela et pourtant, aussi cela ! Ne mets plus de limite, ne mets plus de cadre, ne mets plus de supposition et oublies ...ce sur quoi tu t’appuies aujourd’hui ne représente plus rien, si ce n’est des sables mouvants, si ce n’est un rêve qui enfin s’achève.
Tu n’as rien d’autre à retenir, il n’y a pas d’après, accepte ! Et tu seras béni par ma Présence en toi, au-delà de toute vibration, de toute image, de toute perception et de toute compréhension.
Mais avant, tant que tu crois qu’il y a un « avant » ou une condition, cela ne peut être. Saisis cela ! Et là, comprends-le.
...Silence...
Qui parle ?
Question : puisque nous sommes parfaits et que nous sommes « le Tout et le Rien », qu’est ce qui nous a poussé à venir vivre ces histoires et ces expériences ?
ABBA : Le jeu de la création et le jeu de la dé-création, c’est tout, un rêve un peu plus long. Il n’y a pas de causalité, cela n’existe que dans le cauchemar de la dualité. Il n’y a que Grâce, il n’y a que l’amour, c’est cela qui est à vivre et à voir. Personne ne t’a poussé, il n’y a pas de fautif, il n’y a pas de responsabilité.
Le temps de la réconciliation, du pardon et de l’Amour met fin à tout cela, qui pourtant vous a été utile, afin de vous asseoir pour vous préparer à « maintenant ».
Il n’y a que l’instant, il n’y a que le Silence. Il n’y a pas besoin de mondes, il n’y a pas besoin de formes, l’Amour est là ! Quand tu saisis cela, parles ! Tu demeures autrement dans le connu. Ne te pose pas la question de l’histoire : c’est fini. Elle vous a accompagné elle vous a fait souffrir, elle vous a éloigné. Mais tu n’as été aucune histoire, en définitive. N’envisage pas un mouvement ou un déplacement : il n’y en a jamais eu, il n’y a que la personne qui croit cela. Et tu n’es pas une personne, tu ne le seras jamais, tu ne peux pas l’être. Chacun est dans chacun, sans aucune exception.
Et portant, il n’y a qu’une Conscience. Il est temps de mettre fin à la division, à la séparation. Il est temps de mettre fin à toute fin. Saisis et comprends bien qu’il n’y pas d’histoire à se raconter dorénavant, qu’il y a juste à regarder ce que te donne ta vie à regarder, à écouter, à entendre et à parler parce que c’est dans cette vie éphémère, dans l’illusion totale, surtout pour ceux d’entre vous qui n’ont pas d’utilité à expérimenter tous les versants de la Conscience nue...il vous reste simplement à être tous les mots que je viens de prononcer et toute l’atmosphère de notre communion, de notre fusion. Tout le reste est superflu, inutile, un poids mort qui obstrue -en apparence, car en l’Amour, rien ne peut être obstrué ni limité.
...Silence…
Question : Nous avons entendu que le 132 jours avaient commencé. Sans extrapoler sur les dates, peut-on savoir quand ?
ABBA : A chaque instant, à chaque moment, dès l’instant où tu es toi-même. Celui qui cherche la date se cherche encore, parce qu’il veut ajuster sa personne en fonction d’évènements et non pas du vécu. Comprends cela. Tu ne seras jamais Libre ainsi parce que tu mets d’emblée, comme je l’ai dit, une distance avec toi-même.
Il existe, au-delà de ton vécu, sur l’écran de ce monde, comme sur l’écran du ciel, des éléments formels et évidents eux-aussi qui t’annoncent cela ; que cela soit l’activité des Eléments, que cela soient les modifications du ciel et de la terre, que cela soit le sang de la terre qui se répand et qui évacue ses lourdeurs... te donnent à voir la réalité, te donnant ..non pas à laisser la moindre peur apparaître mais à te montrer l’évidence de ce qui se vit, auquel tu ne peux échapper et que pourtant, tu mets en distance simplement en cherchant quelque date que ce soit !
Ce qui se déroule est l’intemporel, ce qui se déroule est la résurrection, ce qui se déroule est la Vérité ...elle n’a pas de temps, elle n’a pas d’espace. Et pourtant, ce qui se déroule met fin au temps de ce monde.
Tu n’as pas à en connaître la date. Parce que, quand il a té dit que « seul le Père » la connaissait, cela était vrai il y a encore quelques jours, mais dès l’instant où vous a été remis la clé de la liberté et de l’autonomie, où vous a été remis la totalité des possibles de votre Cœur, que peut-il rester de ce monde. Vous le voyez chaque jour et vous le verrez chaque jour de façon démesurée et de plus en plus forte et évidente.
Cela a été aussi dit : « au fur et à mesure que le chaos grandira » au sein de l’apparence de ce monde, au plus vous trouverez avec évidence l’Amour que vous êtes. Là où il ne peut exister la moindre supercherie, là où il n’y a plus de délai, là où il n’y a plus de tête et où l’Amour prend tout. Votre rayonnement atteint la totalité de la terre et touche tout. Tout le reste ne sont que des mots et ne concerne pas la réalité de l’Amour.
Il n’y a jamais eu de fautif, il n’y a jamais eu de coupable.
Aujourd’hui, il n’y a ni fautif ni coupable aussi, il y a juste parfois un délai qui est différent pour chacun...parce que chacun suit sa trame, chacun suit son histoire et chacun remonte le fil, dans le silence et la nudité ou avec profusion d’images de visions et de vécu, mais ça ne fait aucune différence : il n’y a ni supérieur ni inférieur. Il y a juste ce qui est vu selon différents angles, mais c’est la même réalité.
...Silence…
Qui parle ?
J’ai deux questions. Vous avez dit plusieurs fois que si on cherche une date, si on fait ci si on fait ça, on ne sera jamais libre. Or on nous a dit de multiples fois, par des intervenants fort différents, que de toute façon, on serait tous libérés. Alors qu’en est-il exactement ?
C’était ma première question.
ABBA : A celle-ci je réponds : je viens d’en parler pendant longtemps. Alors j’écoute la deuxième.
Cela concerne le mot Amour. Le mot Amour est utilisé, par tout le monde...
ABBA : en ce monde
D’une façon générale, par les intervenants, même par vous...
Parler de l’Amour n’est pas l’Amour
Voilà, alors sauf erreur de ma part, je ne pense pas qu’on nous ait donné un jour la définition du mot « Amour » avec un grand A (mais je l’ai peut-être oublié).
ABBA : tu ne peux pas le définir. C’est impossible. C’est tellement vaste, il n’existe aucun mot, il n’existe aucun verbe qui peut te traduire l’Amour. C’est impossible, d’ailleurs où que tu regardes... que cela soit en orient ou en occident, dans le passé ou dans le présent de cette terre et de cette illusion, c’est toujours le même discours : un Feu, un brasier d’Amour qui consume tout...cela est l’Amour. Tant que tu n’es pas consumé par cet Amour, tu demeures une personne. Mais bien sur que tu peux être libéré de la personne, mais l’histoire, ce n’est pas que la tienne, même si elle est fausse. Vous vous êtes tellement multipliés en ce monde comme en tout monde, qu’il y a bien sur des connections de partout, puisque chacun est dans chacun, pas uniquement en ce monde comme en tout monde.
Si tu veux entendre parler de l’Amour, alors regarde les poètes, regarde vers les chansons, c’est la meilleure résonance qui puisse t’être offerte pour le vivre. Mais tant que tu n’es pas dans ce brasier d’Amour (comme tu le constates et au travers de ta voix), tu n’y es pas... quoi que tu aies vécu, quoi que tu penses et quoi que tu dises.
Celui qui le vit -ce brasier d’Amour- ne peut pas être trompé : il y est en permanence, quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse. La réflexion de l’Amour n’est pas l’Amour. L’expérience quelle quelle soit, même de l’Absolu et du vécu de l’Absolu, n’est pas l’Amour.
Cet Amour dont rien ne peut être dit, tant qu’il n’est pas vécu et que tu traduiras ensuite de ta façon... que cela soit par un chant, par le silence, par une danse, par n’importe quoi : tu ne fais qu’exprimer l’Amour.
Et cet Amour-là c’est un brasier, un embrasement total de tout ce qui constituait l’histoire et la personne. Qui ne laisse la place pour rien d’autre. Il n’y a pas d’autre Amour que celui-là !
Tous les autres amours sont conditionnés, sont conceptuels, sont idéalisés et ne se rapportent qu’à ce monde.
L’Amour est un brasier qui consume totalement. Alors bien sur, il est préférable pour beaucoup de demeurer en la Paix et le Silence, parce que cela est plus simple, pour le moment. Une fois que le brasier d’Amour t’emporte, tu pourras dire à ce moment-là, qu’il y avait « avant cela » et « après cela ».
Ce n’est pas une expérience, c’est une transsubstantiation totale, au travers de ce corps, où tu n’as plus besoin de t’identifier à quelque corps que ce soit, de ce monde comme de tout monde. C’est le moment où il n’y a plus d’objectif, c’est le moment où il n’y a plus d’adjectif à placer. C’est le moment où réellement et concrètement, cet Amour t’embrase et te consume à chaque instant. Il n’y pas de place ni d’espace pour autre chose.
Il ne s’agit pas de fuir au sein de l’Absolu, parce qu’aujourd’hui, se réfugier en cela est pire que de se réfugier dans le Soi, parce qu’il y a un refus de la vie !
Et tant que tu refuseras la vie, tu ne pourras pas être Libre de « cette vie » -si ce n’est au moment collectif. Mais néanmoins, cette espèce de tension, de colère ou d’incompréhension ou d’impatience, ou quelque soit le mot que tu y mettes- en définitive et au-delà/au travers de la personne, ne fait que t’en rapprocher inexorablement. Parce que tu n’as pas vécu que c’était déjà là, tout simplement !
Tu ne peux pas te saisir de l’Amour, tu ne peux pas le comprendre, tu ne peux que le traduire -quand tu l’as vécu- en mot, en chanson...et c’est tout !
Tout le reste n’est que travestissement. L’Amour dont nous parlons... nous pourrions encore, les uns et les autres, vous en parler pendant des millions d’années...cela ne vous rapprocherait aucunement de l’Amour.
Les uns et les autres comme chacun de vous, convergez vers ce moment qui a été appelé « le temps zéro » et sans faire d’humour, je ne peux que te dire : nous n’attendons que toi !
Que cherches-tu à comprendre, que cherches-tu à vérifier, que cherches-tu à démontrer ? L’Amour ne se démontre pas, il se voit à travers les yeux, il se voit à travers le ton de la voix, il se voit à travers l’évidence.
Il ne se voit pas dans cela. Accepter cela, c’est faire un grand pas -qui n’existe pas, je te l’accorde- mais qui existe pour ta personne. Je vous invite, si vous en avez l’occasion, de regarder là où se basait l’Amour qui est allumé ; vous l’avez à certains moments chez certains Anciens, bien sûr chez les Etoiles...mais qui peut dire qui, aujourd’hui, a atteint l’état de Liberté que vous a montré Ma, que vous a montré Gemma ou encore Thérèse ?
Toute « personne » en est profondément éloignée (quoi qu’elle dise et quoi qu’elle vive) parce qu’elle est encore une personne.
L’Amour n’a besoin d’aucun qualificatif, d’aucun adjectif. Il ne peut pas se démontrer de l’extérieur...il ne peut que se retrouver. Mais pour cela, tout ce qui dépasse doit disparaître. Essayer de concevoir l’Amour...c’est impossible, parce que si tu le conçois, il devient un idéal mais il n’est pas vécu.
Rappelle toi : en reprenant des passages inspirés des livres qui ont été brûlés, derniers souvenirs : « Quand je parlerai en langue des anges, s’il me manque l’Amour, je ne suis rien » ,
« Je suis une cymbale retentissante quand j’aurai la foi à soulever des montagnes, s’il me manque l’Amour, je ne suis rien ».
Tout est là ! Il faut être foudroyé par l’Amour. Être dans ce brasier d’Amour, que rien ne peut arrêter, à aucun moment. Autrement dit, vous êtes tous, en ce moment, au moment collectif de retrouver cela (qui n’a jamais bougé). Et tant qu’en toi, n’existe pas ce brasier d’Amour, cette consumation réelle, concrète et totale de tout ce qui est éphémère...tu ne peux qu’en parler mais tu ne peux pas le vivre.
Alors, vouloir définir cela, c’est encore vouloir lui mettre des cadres. C’est encore un besoin de contrôler, de diriger la personne, les dates, plutôt que de laisser ce que tu es, œuvrer. La personne n’a aucun poids ni aucune action sur l’Amour, sur ce que tu es.
L’ensemble des Etoiles et des Anciens, ainsi que d’autres intervenants et en particulier Enolwaden vous a parlé de cela parce qu’elle était la plus apte à le faire.
Mais, toi, avec ton corps dense, s’il n’y a pas ce brasier d’Amour, tu n’es rien, mais tu ne peux pas être Tout ! L’Amour c’est être Tout. C’est être l’enfant qui pleure à l’autre bout de la planète...le voir, le vivre, le sentir !
Tu le vois : l’Absolu effectivement est, en quelque sorte, ta destination. Et cet absolu, s’il n’est pas enrichi -à chaque instant- par l’Amour, à quoi sert-il ? Si ce n’est te montrer ce que tu es mais ce que tu ne vis pas !
Parce que l’Amour y est obligatoirement. Quelles que soient les vibrations, les couronnes, quelles que soient les expériences, quels que soient les états vécus, ce n’est pas l’Amour. Ceux qui le vivent aujourd’hui et qui en ont été les témoins depuis déjà plus d’un mois ou deux mois même, n’est jamais équivoque, ne peut pas l’être. Il n’est que le chant de la Vie qui ne dépend pas de l’agencement des mots ou des phrases, mais qui se perçoit dans le tempo et le rythme, au-delà de l’intonation.
Ce brasier d’Amour est réel que d’être consumé dans un feu réel de ce monde. La consumation d’Amour, cela a été évoqué et parlé...ce n’est pas une expérience, c’est un état, qui -quand il est vécu- ne peut jamais disparaître, car s’il disparaît, ce n’est pas l’Amour ! L’Amour ne bouge jamais. Alors bien sur, il peut être traduit en image, en parole, en chant, en mouvement mais ce n’est qu’une traduction, ce n’est pas la Vérité. Il ne s’agit pas -dans ce que je te dis- de mots, de concepts mais je ne te parle que de vécu.
En ces temps de la terre, vous remarquez autour de vous beaucoup de choses, n’est ce pas, que cela soit en vous, en les frères et les sœurs, en les Eléments et surtout au niveau de la Conscience...tu es dans ce mouvement, ou tu n’y es pas. Seul toi le sait, mais n’oublie pas que tu es vu. N’oublie pas que ceux qui vivent ce brasier d’Amour te voient. Il n’existe nul espace ou nul endroit où se cacher...ni par des mots, ni par des fuites, ni par des réactions. Car cet Amour qui t’est présenté est inébranlable : rien ne peut l’interrompre. Rien ! Ni la maladie, ni la souffrance, ni la mort, ni quoi que ce soit de ce monde. Et cela est ouvert à chacun, en totalité.
Alors, bien sur, si tu es sage, tu as simplement à ne plus te poser aucune question...tu as simplement à ne rien attendre et demeurer dans cette sagesse, en attendant que l’Amour te prenne. Tu n’as pas d’autre choix, là aussi, quoi que tu dises et quoi que tu fasses.
Il y a la Vérité et il y a l’Amour : cela ne peut qu’être vécu.
Tu peux bien sûr disserter, tu peux bien sûr comparer, tu peux bien sûr avoir vécu des états correspondants à cela, mais ce n’est pas l’Amour.
L’Amour c’est le moment où l’autre devient encore plus important que toi, et surtout l’autre souffrant et surtout l’autre qui s’oppose ; ce que tu pourrais appeler le noir, l’ombre n’existe en définitive que dans ta tête et dans ton cœur. Il ne peut en être autrement et dès l’instant où tu emploies ces mots, tu te mets toi-même en condamnation, tu te mets toi-même en exclusion. C’est ça qu’il faut voir, parce que c’est la seule vérité. Il n’y a que toi : il n’y a personne d’autre. Mais pour cela, il faut que chacun que tu aies vu ou que tu vois en ce monde, de vienne toi ! Il l’est d’ailleurs, déjà. Tant que ça ce n’est pas vu, tant que ça ce n’est pas vécu en totalité, il n’y a pas Amour. Croire que pour vivre l’Amour, il suffit d’être Absolu, d’être Libéré de la personne est aujourd’hui, comme dirait Bidi une escroquerie totale. Tout ce que je dis là, n’était pas vrai il y a cinq mois ou six mois. Et cela est pourtant aujourd’hui l’unique Vérité, il n’y en a pas d’autre, il n’y en aura jamais d’autre.
Cela a été évoqué aussi, à de nombreuses reprises...cela a été appelé le sacrifice et l’accueil réellement et concrètement.
Réellement et concrètement ne voulant pas dire « mettre fin à ses jours », mais simplement mettre fin aux rêves, aux chimères. Mettre fin à ce que tu penses comprendre et vivre en ce monde qui n’a rien à voir avec la Vérité même si aujourd’hui le ciel est sur terre, comme la terre monte au ciel ...le lieu de rencontre, c’est le Cœur, c’est l’Amour, ce brasier dont je parle dont tu ne peux te représenter que cela, tant que ce n’est pas vécu en totalité, au sein de la sagesse. Celui qui ne refuse rien, celui qui accueille tout avec la même intensité, l’ennemi comme l’ami, puisque tout ceci est illusion, comme toi.
Saisis bien que l’Amour ne peut jamais être défini, jamais, parce que dès l’instant où il tente d’être défini, même par un artiste, même par un poète, il n’est déjà plus l’Amour. Il peut t’en approcher, il peut te montrer le chemin, il peut t’accompagner sur le chemin mais il ne peut pas marcher à ta place. Quand je dis « marcher », ne vois pas un déplacement mais une translation de la Conscience.
As-tu d’autres questions ?
La première question que j’avais posée sur le fait qu’on serait tous Libérés, qu’en est-il ?
ABBA : bien sur, vous êtes tous Libérés, dès l’instant où n’y a plus de terre. Dès l’instant où vous disparaissez de cette dimension, vous êtes tous Libérés.
A la lumière de ce qui a été exprimé et pour faire avancer le schmilblick, j’ai une question qui va dans ce sens. On nous a souvent dit qu’on était tous Libérés, et-ce qu’on peut maintenant dire que tous ascensionnent ?
ABBA : vous êtes tous Libérés. Bien évidemment, après le temps zéro, vous avez chacun à terminer votre rêve de la façon qui vous est propre. Mais au moment de l’appel, au moment de l’évènement -et je vous rappelle quand même que l’évènement que vous vivez est déjà énorme, de vivre la résurrection dans ce corps de chair sans l’avoir perdu, n’y voyez pas un obstacle mais voyez bien la véritable transcendance et transsubstantiation de la matière
La Libération comme l’Ascension se passe dans ce corps, dans ce monde. Que cela soit sans bouger, que cela soit en Conscience nue ne fait pas de différence. Oui, « tous Libérés » et effectivement, tu peux dire « tous ascensionnés ». Mais que veut dire dans ce contexte être Libéré ou Ascensionné ?
Pour celui qui est dans le brasier d’Amour, ça ne veut plus rien dire. La seule différence et cela n’a pas changé, c’est le temps que vous mettrez pour y passer tous. Le maître du temps a joué la musique, le maître du temps vous a permis de vous ajuster ou de refuser. Cela n’est pas mon problème ni le tien. Vous posez encore des questions qui vous éloignent de plus en plus, parce que ce qui a été dit, même si cela est Vérité, ne vous permet pas de le vivre n’est-ce-pas ?
Il n’y a que vous qui pouvez le vivre ! Cela a été expliqué il y a fort longtemps, toujours par le même Archange Anaël concernant l’Abandon à la Lumière. Et pourtant, cela remonte -comme tu dis- dans le temps, à de nombreuses années… et pourtant, qui le vit ?
Vous êtes, effectivement, de plus en plus innombrables.
C’est simple. Il suffit simplement d’arrêter de poser ce genre de questions, qui ne font que vous ramener à l’illusion. L’Amour n’a pas besoin de dates, il n’a pas besoin de savoir s’il y a Ascension, Libération, destruction de la terre...parce que l’Amour sera toujours là.
Il n’est plus question de dimension, il n’est pas question d’origines, mais cela vous a été dit, aussi bien par les Anciens que par Nisargadatta. Cela vous a été dit par tous, sans aucune exception. Et aujourd’hui, où vous y êtes, vous regimbez... soit vous regimbez, soit vous le vivez. Et cela même, te montre de façon indélébile et formelle l’endroit où tu te situe en cet instant : dans l’éphémère ou dans l’Eternel. Dans l’Eternel, il n’y a ni date ni monde ni personne. Vois le jeu que tu joues ou pas !
Vos yeux ont été dessillés ; en ce joli mois de mai, les Etoiles de votre tête se sont alignées l’avant de votre front afin de recevoir l’onction, vos pieds ont été lavés, vos robes sont lavées par le sang de l’Agneau qui est aussi le sang de la terre...et vous vous posez encore la question de ce qu’est l’Amour, de quelle est la date ? Vous n’y êtes pas du tout alors que vous y êtes déjà ! Regarder la distance que vous mettez et les conditions que vous mettez. Dans l’Amour il n’y a aucune condition...dès qu’il y a condition, ce n’est plus l’Amour. Et cela, celui qui le vit le voit, mais celui qui ne le vit pas, ne peut pas le voir ...il ne peut qu’entraîner le sourire de celui qui le vit. Ce sourire n’est pas moquerie, ce sourire n’est pas narquois, il est simplement le sourire qui te dit : « Tiens-toi tranquille et regarde » Regarde ne veut pas dire projeter, regarde veut dire « accueillir ». Tout dépend du regard bien sur -tu me répondras- mais moi je te parle du seul regard qui vaille la peine, celui qui ne pâlit jamais.
Donc la Libération, l’Ascension, ce sont encore des concepts et pourtant c’est ce que vous vivez. Regardez la terre, regardez le corps et voyez là dans de la vie, voyez l’exubérance, l’enfantillage même de ceux qui découvrent la Vérité ! Ils ne sont tenus pas aucun cadre, ils ne sont tenus par aucun chemin, ils ne sont tenus par aucune croyance. Ils étaient vierges de tout et pour eux, ce fut facile. Mais celui qui a construit des histoires, doit les traverser. C’est ce qui s’est passé, aussi, pour nombre d’entre vous, durant ce mois de mai.
L’Amour ne connaît aucune insatisfaction, de quelque ordre que ce soit. L’Amour dans ce brasier est toujours disponible, à quelque heure du jour et de la nuit, pour n’importe qui, il ne fait pas de différence entre chaque enfant de la terre, quelque soit la couleur de peau, quelles que soient les croyances...parce qu’il sait que tout cela n’existe pas. Mais celui qui reste dans la tête ne fait que voir des différences et des oppositions entre le bien et le mal, il n’est pas disponible pour le vivre, pas encore, il n’a pas compris. Il cherche à comprendre...et vous ne pouvez pas avoir compris en cherchant à le comprendre. Parce que cette compréhension, elle ne vient pas de la tête, elle ne vient pas d’une logique, elle vient simplement de l’accueil. Mais en définitive et vous le savez, effectivement, c’est la fin de l’histoire (ici comme ailleurs) dont vous êtes tous Libérés.
Où voulez-vous aller s’il n’y a que l’Amour ? Où voulez-vous aller pérégriner, si l’Amour prend tout ?
Et même en voyant vos chemins, même au sein de l’Eternité, celui qui vit le brasier, ne peut être absolument entraîné par quelque histoire véridique que ce soit : il est antérieur au monde, il est antérieur à la manifestation. Il est l’Absolu mais bien plus...après ce ne sont que des jeux de rôle que vous portez, c’est tout !
...Silence…
ABBA : Qui parle ?
Nous sommes à 5 mn du temps imparti.
ABBA : alors il va être temps de faire Silence. Et avant d’avoir l’impression de nous séparer ce qui n’est pas vrai bien sûr, nous installons ensemble ce brasier. Il n’a pas besoin de méditation, il n’a pas besoin de posture, il a besoin simplement de votre accueil.
...Silence...
ABBA : je vous dis « à toujours ».
Publié par : Blog Les Transformations